Base navale de Guantanamo

La Havane, 10 février (RHC) The Island, un quotidien national, a publié aujourd'hui une dénonciation par le Frontline Socialist Party du Sri Lanka de l'intention des Etats-Unis d'utiliser la base navale illégale de Guantanamo Bay, à Cuba, pour accueillir des immigrants déportés.

Dans une déclaration, le parti sri-lankais a exigé le retrait immédiat des États-Unis de la base navale de Guantanamo et la restitution du territoire qu'ils occupent illégalement à Cuba.

En plus de condamner la décision du président Donald Trump, l'organisation a réaffirmé que ce territoire appartient de droit au peuple cubain et a qualifié la mesure de Washington d'emprisonner les migrants déportés dans l'enclave de cruelle et injuste et d'acte de violation des droits de l'homme et du territoire cubain.

Il a souligné qu'il s'agissait également d'une manifestation de la nature oppressive et exploiteuse des politiques étrangères et d'immigration des États-Unis, qui sont clairement contraires à l'humanité.

Le Socialist Frontline Party of Sri Lanka a également appelé le gouvernement américain à annuler immédiatement l'interdiction et à mettre en œuvre des politiques d'immigration humaines et justes qui respectent la dignité et les droits de toutes les personnes.

Il a appelé Washington à mettre fin à ses politiques économiques et étrangères d'exploitation qui ouvrent la voie à la migration forcée.

Il a également appelé la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l'homme et toutes les forces progressistes à agir en solidarité avec les migrants concernés et à vaincre l'impérialisme américain.

L'organisation sri-lankaise a souligné que l'enclave militaire est située dans un territoire occupé de force par l'armée américaine contre la volonté du peuple cubain.

Elle a précisé que l'utilisation de cette enclave illégale pour de nouvelles violations des droits de l'homme ne ferait qu'accroître l'insécurité et les risques dans la région, avec des conséquences possibles qui pourraient menacer la paix et la stabilité.

Nombre de ces migrants sont victimes des interventions économiques et sociales dévastatrices des États-Unis, qui ont créé une instabilité économique, des troubles politiques et une destruction sociale dans les pays concernés.

Le parti sri-lankais a souligné que les États-Unis ont une longue pratique d'ingérence dans les affaires intérieures des nations souveraines, exacerbant les difficultés socio-économiques qui forcent les gens à migrer pour survivre. (Source : Prensa Latina)