Washington, 26 février (RHC) Les États-Unis vont élargir la politique de restriction des visas liés à Cuba, en ajoutant la suspension de ceux associés aux accords de coopération médicale internationale de l'île, restreignant ainsi la délivrance de visas aux fonctionnaires du gouvernement cubain et de pays tiers, qualifiés de « complices présumés », ainsi qu'aux personnes responsables de ce programme international de soins médicaux.
Cette mesure, qui constitue la septième agression contre la nation caribéenne en un mois, a été annoncée mardi par le secrétaire d'État américain Marco Rubio, qui, une fois de plus, fait passer son agenda personnel avant les intérêts de son gouvernement.
C'est ainsi que la position de l'homme politique américain a été décrite par le membre du Bureau politique du Parti communiste de Cuba et ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, qui a également souligné dans X que la décision annoncée, basée sur des mensonges et la coercition, vise à affecter les services de santé de millions de personnes à Cuba et dans le monde, au profit de groupes d'intérêts spéciaux pour lesquels Rubio garantit la dilapidation de l'argent des contribuables américains.
Le secrétaire d'État américain accuse Cuba d'exporter une « main-d'œuvre exploitée », dans le cadre d'une campagne de dénigrement du prestige des missions médicales cubaines, lancée pendant le premier mandat présidentiel de Donald Trump (2017-2021).
Rien que pendant cette période, au cours de laquelle la pandémie de covid-19 a frappé, 58 brigades médicales cubaines ont travaillé dans 42 nations d'Europe, d'Amérique, d'Afrique, d'Asie et d'Océanie, dans les soins, le traitement et la prévention de ce fléau.
Comme l'a déclaré à plusieurs reprises le ministère cubain des affaires étrangères, ces accusations visent à associer l'île à des pratiques d'« esclavage moderne » et de « traite des êtres humains » à des fins d'exploitation, ou à une prétendue ingérence dans les affaires intérieures des États dans lesquels elles se trouvent.
La persécution américaine a commencé en Amérique latine et a entraîné l'arrêt de programmes de coopération au Brésil, en Équateur et en Bolivie (Source : Granma).
