Photo : Ricardo López Hevia

La Havane, 19 mars (RHC) Le IVe Colloque International Patria, qui réunit quelque 400 délégués de près de 50 pays, se termine aujourd'hui dans la capitale après trois jours de débats sur l'impact de la technologie dans le domaine de la communication.

Au programme de la journée de mercredi, la conférence « Reprogrammer le réseau : stratégies médiatiques pour atténuer la polarisation et les discours de haine dans les environnements numériques » sera donnée par des intervenants du Brésil, d'Espagne et du Venezuela.

De même, des communicateurs et des journalistes du pays de Bolivar, d'Argentine et de Bolivie interviendront sur le thème « Technologies pour l'émancipation : communication alternative et souveraineté de l'information dans le Sud global ».

L'événement, qui se tiendra à l'université de La Havane, abordera également les formes de contre-hégémonie des médias, ainsi que les stratégies des pays en développement face à la domination de l'information par l'Occident.

Selon les organisateurs, quatre autres communications viendront compléter le vaste programme de présentations de l'événement, qui se conclura par une déclaration finale sur la nécessité d'une plus grande articulation des médias contre-hégémoniques dans le monde.

La veille, parmi la douzaine de panels et de conférences organisés à Patria, la proposition vénézuélienne d'un manuel contre la guerre médiatique de la manipulation numérique et la bataille culturelle du XXIe siècle s'est distinguée. Conçue sous la vision stratégique du président de la nation, Nicolás Maduro, la méthode propose des moyens d'organiser les forces révolutionnaires pour relever les défis auxquels sont confrontés les peuples de la région de l'Amérique latine et des Caraïbes dans le domaine de la communication.

Le document intitulé « Rues, réseaux, médias, murs et radio bemba » articule la communication populaire à tous les niveaux, du contact direct dans les rues à la recherche de la vérité dans les réseaux numériques et à la récupération de l'espace public. (Source : Prensa Latina)