
La Havane, 21 mars (RHC) La capitale cubaine mène aujourd'hui diverses actions visant à accroître la perception du risque et le rejet des drogues, dans le cadre du Troisième Exercice de Prévention et de Lutte contre les Drogues illicites.
Dans le cadre de cet événement, les actions sont renforcées aux postes frontaliers de l'État et aux points de contrôle routiers, ainsi que les interventions préventives et prophylactiques dans les centres éducatifs et les essais exemplaires.
Selon le journal Granma, des barriodébats, des réunions de santé avec des patients souffrant d'addiction, des conférences éducatives et des contrôles des systèmes de production et de stockage de médicaments et d'autres substances ont été organisés.
Les activités menées dans la capitale caribéenne précèdent le deuxième exercice national de prévention et de lutte contre la criminalité, les illégalités et les indisciplines sociales, qui se déroulera à partir du 24 mars.
Une enquête de la télévision cubaine a révélé la veille que le problème de la drogue à Cuba a deux causes fondamentales : l'existence de consommateurs et « la présence de personnes sans scrupules qui sont attirées par les profits faciles qu'elles sont capables de générer ».
Le rapport souligne que la drogue n'est pas produite dans le pays des Caraïbes et qu'elle arrive par deux voies : les expéditions et les colis apportés par les voyageurs internationaux.
Dans ce contexte, les douanes générales de la République jouent un rôle important dans la confrontation et la découverte des drogues qui sont introduites clandestinement par la frontière aérienne.
Selon le second chef de l'aéroport international José Martí, Isnavis Chacón, les douanes disposent de techniques de détection normalisées au niveau international et d'un personnel prêt à assumer toutes les fonctions de contrôle des frontières.
"De nombreuses personnes qui font passer de la drogue aujourd'hui sont des mules aveugles ou des personnes qui reçoivent un paiement. Les mules aveugles sont des personnes qui voyagent généralement par l'intermédiaire d'agences, qui les paient pour ce qu'elles apportent, elles font leurs bagages et ne savent pas ce qu'elles apportent", a-t-il déclaré.
Chacón a souligné que, conformément à la réglementation douanière en vigueur, tous les passagers sont entièrement responsables des bagages qu'ils transportent.
Cuba maintient une politique de tolérance zéro dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants et applique rigoureusement et sévèrement sa législation en la matière. (Source : Prensa Latina)