Cinéaste palestinien
La Havane, 25 mars (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodríguez Parrilla a dénoncé aujourd'hui à travers son compte sur X, l'agression et la détention arbitraire subséquente du cinéaste palestinien Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire No Other Land en 2025, qui a été récompensé par un Oscar.
Nous dénonçons l'agression par des colons israéliens et la détention arbitraire par l'armée israélienne de Hamdan Ballal en Cisjordanie occupée, a déclaré Rodríguez Parrilla sur le réseau social.
Il a ajouté qu'avec ces événements, ils ont l'intention de faire taire les allégations de génocide contre le peuple de Palestine.
L'avocate Lea Tsemel a déclaré aux médias que Hamdan Ballal était l'un des trois Palestiniens arrêtés lundi dans le village de Susiya et que, bien que la police locale ait déclaré qu'ils étaient détenus dans une base militaire pour un traitement médical, elle ne disposait d'aucune information sur le lieu où ils se trouvaient.
Le cinéaste palestinien a été libéré mardi après avoir été menotté pendant la nuit et battu dans une base militaire, a annoncé à X Yuval Abraham, coréalisateur israélien du documentaire No Other Land, récompensé par un Oscar.
Le film, qui a remporté en mars 2025 l'Oscar du meilleur documentaire, relate les efforts déployés par les habitants de la région de Masafer Yatta pour empêcher l'armée israélienne de démolir leurs villages.
Les Palestiniens Basel Adra et Hamdan Ballal ont réalisé cette production israélo-palestinienne avec les réalisateurs israéliens Yuval Abraham et Rachel Szor.
Le documentaire a été sélectionné pour la section Panorama du 74e Festival international du film de Berlin, où il a été présenté en première mondiale le 16 février 2024.
Il y a remporté le prix du public Panorama du meilleur film documentaire et le prix du film documentaire de la Berlinale.
Les bombardements de l'armée israélienne sur la population civile palestinienne ont repris le 17 mars, suite à la rupture de la trêve conclue en janvier dernier, après 15 mois d'attaques qui ont fait plus de 60 000 morts, pour la plupart des femmes et des enfants. (Source:ACN)
