
Bogotá, 2 avril (RHC) Cuba participe à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 3 avril, ici en Colombie, au Forum régional sur les bonnes pratiques en matière de migration et de coopération consulaire en Amérique latine et dans les Caraïbes, dans le but d'échanger sur le sujet avec le reste des fonctionnaires qui y assistent.
La directrice générale des affaires consulaires et des Cubains résidant à l'étranger du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadrice Ana Teresita González, et le chef de l'unité frontalière de la direction de l'identification, de l'immigration et des étrangers, le colonel Roberto Aguilera, assisteront à la réunion au nom de la nation antillaise.
González a déclaré à Prensa Latina que l'événement était d'une importance cruciale en raison de la transcendance de ces questions dans la sphère internationale et en particulier sur le continent.
Il a insisté sur la position de son pays, qui défend une migration régulière, sûre et ordonnée, condamne le trafic de migrants et la traite des êtres humains, et s'engage à coopérer sur les questions consulaires et migratoires.
« Nous travaillons sur des accords migratoires avec de nombreux pays de la région et je pense que ce sera un moment très important pour pouvoir échanger sur ces questions, aborder la situation internationale complexe que nous connaissons, en particulier sur les questions migratoires, et ratifier les positions de Cuba », a-t-il déclaré.
Il a également indiqué que la réunion ferait référence au nouveau cadre juridique adopté par l'Assemblée nationale (Parlement unicaméral) de l'île en juillet de l'année dernière et dont la mise en œuvre est en cours.
« Il s'agit de lois révolutionnaires adaptées à la situation actuelle et en particulier aux caractéristiques actuelles de la migration cubaine, qui se distingue par sa nature circulaire, compte tenu du fait que les Cubains entrent et sortent du pays quand ils le souhaitent, avec le droit de travailler et de vivre ailleurs sans perdre les liens avec leur territoire d'origine », a-t-il déclaré.
Quant à la politique adoptée en la matière par le gouvernement américain dirigé par Donald Trump, il a fait remarquer les principes déjà énoncés par Cuba.
Il a souligné que Cuba s'oppose à la manipulation politique de la question migratoire par le gouvernement américain et a ajouté que l'utilisation à des fins politiques de déportations massives, violentes et racistes de migrants par les États-Unis constitue une violation flagrante, massive et systématique des droits de l'homme.
Il a également souligné que, dans le cas de Cuba, on ne peut ignorer que le flux migratoire est stimulé par la politique d'hostilité pratiquée par Washington.
Le Forum régional a débuté aujourd'hui à l'hôtel Tequendama de la capitale et s'adresse aux responsables des domaines susmentionnés, dans le but d'apporter des contributions au Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et au Plan sud-américain des migrations vers l'intégration 2035.
Elle est organisée par le Système économique latino-américain et caribéen, la Banque de développement de l'Amérique latine et des Caraïbes, l'Organisation internationale pour les migrations, la Communauté andine et le ministère colombien des affaires étrangères (Source:PL).