La Havane, 31 octobre (RHC).- La Réunion Technique de spécialistes et de directeurs pour la prévention et l'affrontement du virus Ébola a pris fin à La Havane.
La vice-ministre cubaine de la santé, Marcia Cobas, a fait savoir que La Havane accueillera le premier Cours International de lutte contre l'Ébola en Amérique.
Cette initiative est issue de cette rencontre à laquelle ont participé 278 experts et fonctionnaires de 34 pays de cette région géographique.
Elle a précisé :
« L'on convoque le premier cours international pour la prévention et l'affrontement du virus Ébola qui se tiendra à Cuba à l'Institut de Médecine Tropicale « Pedro Kouri », du 10 au 15 novembre de cette année. Il faut développer dans chaque pays une stratégie de communication sociale dans le cadre du plan national et des moyens visant la population vulnérable, accordant la priorité aux travailleurs de la santé. Il faut encourager l'échange sur les pratiques de la santé et le développement de la communication sociale ».
Pour sa part, Carlos Calvimonte, ministre bolivien de la santé a remercié le gouvernement et le peuple cubains d'avoir fourni cet espace de dialogue :
« Tous les pays ont fait ce qui est à leur portée, suivant les circonstances. Nous avons pris les mesures que ce moment historique a exigé. Nous partons satisfaits car nous avons joint notre expérience et celle d'autres peuples, des spécialistes. Nous partons avec la tranquillité de pouvoir dire à nos peuples que l'Amérique est en train de faire des efforts pour éviter la propagation de cette maladie depuis l'Afrique et de leur dire que nous sommes à même de pouvoir y faire face ».
De son côté, Angel Portal, premier vice-ministre de la santé de Cuba a réaffirmé la volonté de notre pays de lutter contre la propagation de l'Ébola. Il a signalé :
« Cuba réaffirme son engagement de solidarité, de coopération et d'intégration et elle met, entre les mains de la région, l'expérience modeste qu'elle a accumulée. Nous avons confiance dans l'engagement que nous avons pris de maintenir notre région libre d'Ébola ».
Des représentants de l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé et de l'OPS, l'Organisation Panaméricaine de la Santé ainsi que d'autres institutions internationales et régionales ont pris part à la rencontre.
Les spécialistes ont mis l'accent, entre autres, sur la nécessité d'établir la surveillance épidémiologique dans des centres destinés à cette fin, sur les personnes provenant de zones de transmission et qui courent le risque d'avoir contracté la maladie.