La Havane, 14 novembre (RHC)- Le premier Cours International pour la prévention et l'affrontement du virus Ebola se termine aujourd'hui à La Havane . Une des participantes à ce cours, qui a lieu à l'Institut de Médecine Tropicale Pedro Kouri et auquel participent des représentants d'environ 20 pays de la zone et du Mozambique, le docteur Ana Iris Herrera Suarez, qui travaille en Haïti nous parle de ce que les participants au cours vont faire quand ils arriveront dans ce pays frère.
« Il est prévu que nous fassions la préparation ici et ensuite que nous transmettions le cours là-bas à toutes les directions des commissions médicales dans les dix départements du pays pour préparer tous les collaborateurs à la façon d'affronter l'épidémie au cas où Haïti serait affectée.
Dans la quasi totalité des départements d'Haïti il y a des médecins qui ont été formés à Cuba, dans les facultés de Santiago et de Camaguey et qui font leur spécialité en Médecine Générale Intégrale. Ils vont aussi participer à ce cours.
Il est prévu qu'ils reçoivent une formation, mais pas seulement eux, des travailleurs haïtiens aussi, et des autorités du ministère de la santé qui ont exprimé leur intérêt de participer au cours similaire que nous allons donner en Haïti.
Le docteur Herrera s'est référée à la capacité d'Haïti pour faire face à cette maladie.
« Affronter avec succès une épidémie d'Ebola dans n'importe quel coin du monde est un défi difficile à relever. Haïti est un pays où affronter une quelconque épidémie est difficile compte tenu du fait qu'il ne dispose pas d'infrastructure épidémiologique ou sanitaire solide et que les conditions hygiéniques du pays sont très défavorables.
On peut créer des conditions pour organiser le travail et pour le faire , mais parler de succès serait précipité. Ce serait un engagement difficile à tenir. »