La Havane, 24 novembre (RHC).- Le médecin cubain Ronald Hernández qui se trouve au Liberia pour combattre l'Ébola a salué le peuple cubain au nom de ses camarades.
Dans des déclarations qu'il a faites par téléphone a notre station de radio il a ajouté :
« Une forte accolade pour tout le peuple de Cuba au nom de toutes les brigades cubaines se trouvant au Liberia. Nous prenons un grand soin de nous tous et nous sommes en train de réduire les risques au minimum. Ayez confiance en nous, une pleine confiance dans le fait que nous sommes vraiment en train de faire tout le possible pour pouvoir rentrer sains et saufs. Nous sommes à Monrovia, la capitale du Liberia où nous travaillons directement avec les patients. De nouveaux cas d'Ébola sont signalés depuis le 19 ici, dans la capitale. Nous travaillons de concert avec des médecins de l'Union Africaine. La brigade a bon moral, malgré la maladie de notre camarade en Sierra Léone. Ses membres travaillent avec une grande envie pour tenter d'enrayer cette épidémie et empêcher qu'elle ne s'étende à d'autres pays hors du continent africain.
Tout le personnel cubain, médecins, infirmiers et spécialistes en épidémiologie, nous travaillons dans la même unité de traitement de l'Ébola. C'est une nouvelle salle dotée de 200 lits. Ils ne sont pas tous opérationnels. Une salle inaugurée récemment est en fonctionnement mais il faut perfectionner plusieurs détails. Nous travaillons en ce moment en deux tours jusqu'à 10 heures du soir dans la zone rouge.
L'unité de traitement de l'Ébola a une zone verte et une zone rouge. La zone verte est celle à moins de risque. C'est là où se trouvent la salle de réunions, les médicaments, la partie logistique. C'est là où nous nous préparons pour entrer dans la zone rouge dans laquelle l'on accueille les patients. C'est là où il y a les cas suspects, les cas confirmés et les malades graves.
Pour entrer dans la zone rouge nous mettons la combinaison de protection. Toutes les mesures sont prises comme cela est le changement de gants, le rinçage des mains avec de l'hypochlorite de sodium à 0,7%. Dès qu'il y a le moindre symptôme : des vertiges, si les vers sont voilés, on en sort. On essaie de réduire les risques au minimum possible ».