Washington, 2 février (RHC).- Le quotidien étasunien « The New York Times » a signalé que la Loi de Rajustement Cubain, en vigueur aux États-Unis depuis 1966, est une relique de la guerre froide et qu'elle doit être abrogée car elle accorde des privilèges aux seuls immigrants de notre pays.
En vertu de la Loi de Rajustement Cubain tout Cubain ayant posé le pied sur le territoire étasunien, quel que soit le moyen utilisé pour ce faire, se voit accorder automatiquement le permis de séjour et de travail.
Le New York Times ajoute que cette loi est obsolète, de même que la politique de pieds secs, pieds mouillés, établie en 1995 par l'administration Clinton et en vertu de laquelle l'on accepte les Cubains qui arrivent au territoire étasunien et l'on rapatrie ceux qui sont interceptés en mer.
Ce quotidien ajoute que ces régulations accordent aux immigrants cubains une voie rapide pour obtenir la résidence permanente aux États-Unis et toute sorte d'avantages économiques qui sont refusés aux immigrants d'autres pays.
Le Congrès des États-Unis a adopté la Loi de Rajustement Cubain en 1966 et les autorités de La Havane ont dénoncé à maintes reprises qu'elle constitue un élément de déstabilisation, un encouragement aux sorties illégales et une voie pour la fuite de cerveaux.
Sous le titre « Why Are Cubans So Special? (Pourquoi les Cubains sont si spéciaux), l'article, signé par la journaliste Ann Louise Bardach, relève que l'avant-dernière semaine, les élus du Comté Miami-Dade, en Floride, ont approuvé à l'unanimité une pétition au congrès afin qu'il reconsidère cette loi.
Ann Louise Bardach précise que la pétition de ces élus de Miami a été adoptée le même jour de l'arrivée à Cuba de la délégation de plus haut niveau du gouvernement des États-Unis à se rendre à Cuba en presque 4 décennies.