La Havane, 27 février (RHC).- Wayne Smith, ancien chef du Bureau des Intérêts des États-Unis à La Havane a signalé que les États-Unis se retrouvent isolés dans cette partie de l'hémisphère. Il a signalé que la future Ambassade des États-Unis à La Havane n'aura rien à voir avec celle du passé.
Wayne Smith est arrivé à Cuba en 1958 pour occuper le poste de troisième secrétaire de l'Ambassade des États-Unis de l'époque dans notre capitale.
Le triomphe de la Révolution en 1959 a surpris Wayne Smith à Cuba et, après la rupture des relations entre les deux pays il est revenu à notre pays en 1979, nommé par l'administration de James Carter, chef du Bureau des Intérêts des États-Unis à La Havane poste qu'il a occupé jusqu'en 1982.
Il a signalé :
« La future Ambassade n'aura rien à voir avec celle du passé qui n'était disposée ni à dialoguer ni à avoir des négociations. La future ambassade doit avoir la disposition de parler, de consulter. Je ne sais pas qui sera l'Ambassadeur mais il devra s'agir d'un homme disposé à négocier, à dialoguer et c'est là la clé : nous devons être disposés à négocier et je crois que maintenant, oui, nous le sommes ».
Wayne Smith s'est référé aux principaux obstacles du processus actuel de négociation:
« Nous allons commencer petit à petit, pas à pas, en partant des questions les moins compliquées, avec la possibilité de consulter. C'est quelque chose que nous devons faire ».
L'ex-diplomate a également critiqué l'inclusion de Cuba dans la liste de pays qui, de l'avis de Washington , promeuvent le terrorisme dans le monde. Il a signalé :
«Je crois que le premier pas que devraient faire les États-Unis consiste à éliminer Cuba de la liste de pays terroristes car il n'y a aucune preuve pouvant justifier cette mesure ».
À propos du débat au Congrès étasunien sur la levée du blocus contre Cuba, il a relevé :
«Comme chacun sait, Il existe une opposition parmi les républicains mais il y a un nombre croissant de forces au sein de cet organe qui se prononcent pour la levée du blocus. J'aurai plutôt tendance à être optimiste à ce propos. Nous allons voir maintenant ce qui se passe au Congrès avec les Républicains. J'espère qu'ils auront une réaction positive à notre égard, nous, qui voulons éliminer les restrictions et avoir un dialogue plus ouvert sur Cuba ».