Wayne Smith met l'accent sur l'importance du dialogue entre Cuba et son pays

Édité par Reynaldo Henquen
2015-02-27 13:58:04

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

 

 

La Havane, 27 février (RHC).- Wayne Smith, ancien chef du Bureau des Intérêts des États-Unis à La Havane a signalé que les États-Unis se retrouvent isolés dans cette partie de l'hémisphère. Il a signalé que la future Ambassade des États-Unis à La Havane n'aura rien à voir avec celle du passé.

 

Wayne Smith est arrivé à Cuba en 1958 pour occuper le poste de troisième secrétaire de l'Ambassade des États-Unis de l'époque dans notre capitale.

 

Le triomphe de la Révolution en 1959 a surpris Wayne Smith à Cuba et, après la rupture des relations entre les deux pays il est revenu à notre pays en 1979, nommé par l'administration de James Carter, chef du Bureau des Intérêts des États-Unis à La Havane poste qu'il a occupé jusqu'en 1982.

 

Il a signalé :

 

 

« La future Ambassade n'aura rien à voir avec celle du passé qui n'était disposée ni à dialoguer ni à avoir des négociations. La future ambassade doit avoir la disposition de parler, de consulter. Je ne sais pas qui sera l'Ambassadeur mais il devra s'agir d'un homme disposé à négocier, à dialoguer et c'est là la clé : nous devons être disposés à négocier et je crois que maintenant, oui, nous le sommes ».

 

Wayne Smith s'est référé aux principaux obstacles du processus actuel de négociation:

 

 

 

« Nous allons commencer petit à petit, pas à pas, en partant des questions les moins compliquées, avec la possibilité de consulter. C'est quelque chose que nous devons faire ».

 

L'ex-diplomate a également critiqué l'inclusion de Cuba dans la liste de pays qui, de l'avis de Washington , promeuvent le terrorisme dans le monde. Il a signalé :

 

«Je crois que le premier pas que devraient faire les États-Unis consiste à éliminer Cuba de la liste de pays terroristes car il n'y a aucune preuve pouvant justifier cette mesure ».

 

À propos du débat au Congrès étasunien sur la levée du blocus contre Cuba, il a relevé :

 

«Comme chacun sait, Il existe une opposition parmi les républicains mais il y a un nombre croissant de forces au sein de cet organe qui se prononcent pour la levée du blocus. J'aurai plutôt tendance à être optimiste à ce propos. Nous allons voir maintenant ce qui se passe au Congrès avec les Républicains. J'espère qu'ils auront une réaction positive à notre égard, nous, qui voulons éliminer les restrictions et avoir un dialogue plus ouvert sur Cuba ».

 



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up