La Havane, 16 mai, (RHC).- Les délégués qui participent au 11è congrès de l'Association Nationale de Petits agriculteurs privés de Cuba, centrent leurs débats en commissions aujourd'hui sur l'emploi de la science et de la technique pour augmenter les rendements et la production d'aliments.
Les 700 participants débattent également de la participation des femmes et des jeunes dans les tâches agricoles.
Lors de la journée inaugurale, la veille, la nouvelle politique de prix pour l'achat d'outils et denrées, ainsi que pour la vente de produits de l'agriculture et de l'élevage aux centres de collecte et de distribution en gros, qui commencera à régir dans le pays à partir du 1er juin, a été présentée.
La nouvelle loi garantit que les producteurs garderont 30% des bénéfices et évite en même temps l'augmentation des prix dans le réseau de marchés de vente au détail.
Marino Murillo Jorge, ministre de l'Économie et vice président du Conseil d'état a expliqué qu'il s'agit d'une stratégie pour aboutir à des valeurs standards d'achats de toutes les productions.
Il a par ailleurs signalé que les nouveaux prix cherchent aussi à encourager la production d'aliments.
« Nous sommes tous conscients du fait que la production de ce secteur est déterminante pour le développement de notre socialisme prospère et soutenable. Si ce secteur n'exploite pas toutes ses potentialités, il sera très difficile de rendre prospère et soutenable notre socialisme. Ce secteur est comme un moteur pour le reste de l'économie cubaine. »
Pour sa part Gustavo Rodríguez Rollero, le ministre de l'Agriculture s'est référé au rôle que les paysans sont appelés à jouer dans la mise à jour du modèle économique cubain :
« Je crois que les paysans,les membres des coopératives sont très conscients de la responsabilité qu'ils ont. Ils ont compris que le secteur de l'agriculture et de l'élevage est le secteur primaire de l'économie, qu'ils savent que l'augmentation de la production, les résultats qu'ils obtiendront ont un poids dans le PIB.