Washington, 20 juillet (RHC).- Des invités à la réouverture de l'Ambassade de Cuba à Washington ont indiqué que le rétablissement des relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis constitue une victoire du peuple digne de notre pays sur les politiques d'hostilité.
L'historien de La Havane, Eusebio Leal et le combattant révolutionnaire et ex-diplomate Ricardo Alarcón ont conversé avec des journalistes cubains accrédités pour couvrir l'événement, au sujet de l'importance de celui-ci.
»Il s'agit d'une reconnaissance de la légitimité du peuple cubain et de sa Révolution, qui a été refusée avec obstination durant de longues années et enfin, la résistance héroïque et la direction de Fidel Castro et de Raúl Castro ont remporté la victoire » a précisé Eusebio Leal.
Ricardo Alarcón a rappelé que cela fait 54 ans, le gouvernement étasunien a rompu les liens car il pensait qu'il nous liquiderait immédiatement.
Ricardo Alarcón, ancien président du parlement cubain, a ajouté que le rétablissement des liens, officialisé ce lundi, à partir de la décision du 1er juillet, des présidents Raúl Castro et Barack Obama, ne peut s'expliquer que par la reconnaissance mutuelle et par la reconnaissance des droits.
En janvier 1961, Washington a mis fin à ses relations avec Cuba. Il a, par la suite appliqué une politique d'agressions armées, d'attaques terroristes, des plans subversifs et l'application permanente d'un blocus draconien économique, commercial et financier dans le but d'imposer à notre pays un changement de système politique.
L'Historien de La Havane, Eusebio Leal, a souligné que la volonté d'aborder des questions plus complexes et profondes sur le plan bilatéral en vue de normaliser les liens, doit s'opposer à un passé si obscur.
«Ce n'est pas bon de vivre en permanence en attisant des discordes, notre bonne volonté est sur la table de négociations et je crois que celle du président des États-Unis aussi » -a-t-il signalé.-
Ricardo Alarcón a souligné qu'il est important de s'asseoir à la table de négociations sur un pied d'égalité pour analyser le long agenda de questions qu'il faut encore résoudre par nos deux gouvernements.