La première école de formation politique « Hugo Chávez » siège à La Havane

Édité par Reynaldo Henquen
2015-08-07 14:20:11

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La Havane, 7 août (RHC).- La première école de formation politique « Hugo Chávez » à laquelle participent 44 jeunes de différentes nationalités à l'initiative de plusieurs mouvements sociaux progressistes de l'Amérique Latine, siège à La Havane.

Les participants viennent en représentation du projet « Notre Amérique » , du Mouvement des « Paysans sans Terre », du Brésil, du Réseau environnemental de la province de Pinar del Río, du Projet Escaramujo, du groupe « Salvador Allende », du Réseau Œcuménique, du Réseau Latino-américain d'Afro-descendants, du Réseau de Masculinités, du mouvement social colombien, de l'articulation de jeunes de gauche et des jeunesses communistes du Chili et de l'Allemagne.

Les débats de la session d'hier ont été centrés sur Cuba et sur sa conjoncture actuelle. Les principaux points étaient en rapport avec les nouveaux défis de notre pays face au processus de normalisation des relations bilatérales avec les États-Unis.

Miramor est une jeune étasunienne qui fait sa médecine à l'École Latino-américaine des Sciences Médicales de La Havane. Elle considère que notre pays est à même de répondre aux nouvelles tactiques qu'appliquera le gouvernement des Etats-Unis dans ce nouveau contexte. Elle a indiqué:

«Je crois que Cuba est à même de répondre à la nouvelle attaque culturelle que les États-Unis vont commencer à imposer ou qui ont déjà commencé à imposer. Dans son histoire, Cuba a obtenu beaucoup de choses. Elle a mobilisé son peuple. Donc je pense qu'elle est en mesure de relever ce défi bien qu'il s'agisse d'une tâche difficile. Ce sera nécessaire si Cuba veut continuer à aller de l'avant pour poursuivre la Révolution ».

Pour sa part, Luis Aibar, Coordonnateur du Projet « Notre Amérique » à Cuba a signalé:

« Il faut d'abord déterminer ce qui est en confrontation : deux gouvernements ou deux projets. Ils ont dit à maintes reprises que leur projet est très clair. Il me semble que le défi réside dans le fait que notre projet est centré, depuis longtemps sur la survie et que nous n'avons pas compris que dans le cadre de cette nécessité de survie il faut reprendre le débat sur les voies du socialisme cubain dans lequel il n'y a pas une opinion unique, une issue unique. Il faut établir un consensus sur ces différentes visions ».



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