Quito, 22 octobre, (RHC).- Le ministre des Affaires étrangères de l'Équateur, Ricardo Patiño, a signalé à Quito que son pays réaffirmera le 27 octobre à l'ONU sa condamnation du blocus économique, financier et commercial que les États-Unis font subir à notre pays depuis plus de 50 ans.
Dans des déclaration qu'il a faites su ce thème à l'agence équatorienne de presse « Andes « le ministre équatorien des Affaires Étrangères a indiqué que ce siège étasunien doit prendre fin vite.
La veille, le Plenum de la Chambre des Députés du Mexique s'était prononcé à ce propos en adoptant une résolution de la Commission Politique, dans laquelle elle demande à la représentation permanente de ce pays auprès de l'ONU, de voter en faveur de la levée de l'injuste mesure contre notre pays.
Par ailleurs, L'ACNU, l'Association Cubaine des Nations Unies, une ONG à caractère international qui regroupe divers secteurs de la société civile cubaine, a été, historiquement une importante plate-forme de dénonciation du blocus injuste que les États-Unis font subir à notre pays depuis plus de 50 ans. À ce propos, sa directrice générale, Soraya Álvarez, a déclaré à notre station de radio:
« L'ACNU est engagée envers les défis fondamentaux de notre politique extérieure qui est précisément l'un de nos objectifs de travail. À l'heure d'élaborer les statuts, les fondateurs de l'ACNU ont eu une une vision d'avenir a fin de faire participer la population, même depuis la société civile, et tous les secteurs à la réalisation et au suivi de la politique extérieure de l'État dans laquelle la lutte contre le blocus joue un rôle primordial.
La société civile continue à dénoncer le blocus qui persiste malgré les bonnes intentions exprimées par le président étasunien Barack Obama et l'engagement qu'il a pris de prendre part à un débat au congrès sur plusieurs mesures exécutives prises. Celles-ci restent très limitées et insuffisantes. Cela a été mis en évidence une fois de plus au 12 e forum d'organisations de la société civile cubaine. L'on y a constaté avec une clarté absolue que notre peuple, nos organisations ont clairement conscience du fait que le blocus persiste et du fait que nous avons le droit que l'on nous traite sur un pied d'égalité et que nous soyons dédommagés économiquement et moralement. Beaucoup d'organisations l'ont dit. Je voudrais bien que ce soit le dernier forum de la société civile contre le blocus, mais si celui-ci se maintient nous continuerons à nous réunir pour dénoncer cette politique hostile et génocidaire contre Cuba le nombre de fois qu'il le faudra ».