La Havane, 7 janvier (RHC).- Andrés Gómez, Coordonnateur National aux États-Unis de la Brigade Antonio Maceo qui fait partie d'une coalition de l'émigration cubaine à Miami appelée « Alianza Martiana » a signalé que Cuba et les États-Unis en sont à une phase de normalisation de leurs relations, que des progrès ont été faits mais que la situation n'a pas beaucoup changé car le blocus reste en place.
Il a mis l'accent sur le fait que les adhérents de la brigade poursuivent leurs actions pour que cette aberration juridique soit éliminée. Il a cité en exemple la dernière caravane, formée de plus d'une cinquantaine de véhicules, organisée à la fin-2015.
Dans des déclarations à notre station de radio il a signalé:
« Nous avons demandé la fin du blocus en parcourant les principales avenues et rues de Miami, pas du centre ville car des Cubains n'y habitent pas. Ils habitent dans d'autres quartiers où nous avons été. Nous avons été agréablement surpris de voir que la majorité des chauffeurs des voitures qui nous croisaient klaxonnaient et allumaient les phares comme nous. Les voitures de notre caravane avaient, de chaque côté, des pancartes contre le blocus. Une majorité écrasante de personnes nous appuyait. Cela témoigne du soutien de l'émigration cubaine à Miami à la normalisation des relations avec Cuba.
Andrés Gómez s'est également référé au thème des migrants cubains coincés en Amérique Centrale. Il a indiqué:
« C'est une situation très triste. Ces compatriotes sont victimes de la politique des États-Unis ayant pour but de déstabiliser Cuba. Ils ne se soucient pas du sort de ces Cubains. Si des enfants meurent noyés en haute mer, si des enfants cubains meurent dans les forêts centraméricaines, peu leur importe. 5000, 6000, 7000 Cubains n'est rien en comparaison avec les centaines de milliers de Centraméricains, de Sud-américains qui tentent de se rendre depuis l'Amérique Centrale jusqu'au Mexique pour arriver à la frontière des États-Unis. Le gouvernement étasunien veut obliger les Cubains à en faire de même. Si le gouvernement étasunien le voulait, ce problème pourrait être résolu demain même.
Le gouvernement cubain a dit qu'il est disposé à accueillir, comme le stipule la loi, les Cubains qui sont sortis légalement et qui forment la majorité des migrants qui se trouvent en Amérique Centrale. Nous devons obtenir que les États-Unis, dans ce processus de normalisation de relations avec Cuba mettent fin à toutes ces politiques d'agression contre notre peuple. Le blocus n'est pas le seul obstacle. Il y a la Loi de Rajustement Cubain et celle des pieds secs-pieds mouillés »