La Havane, 18 juillet, (RHC).- L’athlète cubaine, Yaimé Pérez, vient d’enregistrer le meilleur lancer du disque de la saison et établi d’ailleurs sa meilleure marque personnelle

Au meeting de Sotteville, en France, Yaimé Pérez a envoyé le disque à 69 mètres 39 et arraché ainsi la première position sur la liste mondiale à sa compatriote Denia Caballero. Toujours à Sotteville, cette dernière, il faut l’avouer, a réussi un envoi de luxe : 69 mètres 08.

Yaimé Pérez et Denia Caballero se confirment ainsi comme les grandes stars mondiales de la discipline, à l’heure actuelle.

Championne des Jeux de l’Amérique Centrale et de la Caraïbe, l’année dernière, à Barranquilla, détentrice du titre de la Ligue du Diamant et de la Coupe continentale toujours en 2018, Yaimé Pérez a amélioré de plus d’un mètre sa marque personnelle pour cette saison.

Yaimé et Denia deviennent ainsi des adversaires redoutables pour les aspirantes au titre mondial qui se disputera au mois de septembre à Doha.

Denia Caballero, médaille d’or aux Jeux Panaméricains de Toronto 2015 et championne du monde à Beijing cette même année-là, aura donc forte affaire à Yaimé Pérez pour retenir ces deux titres aux Jeux Panaméricains de Lima et au mondial de Doha.

La meilleure perchiste cubaine, Yarisley Silva, a remporté l’épreuve à Sotteville. Elle a survolé la barre aux 4 mètres 70, une hauteur qu’elle n’avait pas pu atteindre cette année.

La Française Olga Mullina et l’Italienne, Sonia Malavisi, ont été ses dauphines au podium chacune avec des marques identiques : 4 mètres 40.

A Padoue, en Italie, une autre athlète cubaine faisait la joie des amateurs cubains de l’athlétisme et du triple saut en particulier. Liadagmis Povea a confirmé sa race pour rester dans l’élite. Elle a terminé seconde derrière le crack vénézuélien du triple saut : Yulimar Rojas.

La Vénézuélienne s’est envolée à 14 mètres 87 et la Cubaine à 14 mètres 64.

Liadagmis Povea a réussi il y a deux semaines sa meilleure marque personnelle, 14 mètres 77, un résultat qui l’encourage à aspirer à monter sur le podium de Lima alors qu’elle sait qu’elle devra se mesurer dans la capitale péruvienne aux deux grandes Latino-américaines de la discipline : la propre Yulimar Rojas et la Colombienne, Caterine Ibargüen