La Havane, 15 mars, (RHC/PL).- Les nerfs sont à vifs aussi bien en Argentine qu'au Chili. Les paris se multiplient, les débats foisonnent au sujet du match de football qui opposera Chiliens et Argentins, le 24 mars, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde qui se disputera en Russie en 2018.
Oui, la date semble lointaine. Mais vous savez certainement mieux que moi qu'à chaque match de football, la passion nous prend comme si la Coupe en dépendait.
Du côté du Chili, le 4 juillet 2015, joueurs et supporters ont vécu une journée de gloire. L'équipe chilienne a battu celle de l'Argentine qui avait entre autres le grand Lionel Messi, à la Coupe Amérique, dans une vibrante définition par pénaltys.
Le 24 mars prochain, les deux équipes se mesureront de nouveau, sur le même terrain: le stade national de Santiago du Chili. Mais rien ne sera pareil. Les Chiliens n'ont plus le grand technicien argentin Jorge Sampaoli qui les a conduits jusqu'à la victoire. Son remplaçant, Juan Antonio Pizzi, n'a pas encore fait ses débuts mais il a une forte épreuve à passer.
Suite aux accrochages face à l'Uruguay aux éliminatoires de la Coupe du monde, les Chiliens ont perdu deux importants joueurs : Arturo Vidal et Jorge Valdivia.
Par contre, l'Argentine arrive avec un Messi en pleine forme. Pastore et Di Maria viennent de remporter le championnat de France avec le Paris Saint Germain. Higuain marque de plus en plus de buts en Italie. Seulement, Agüero semble être en dessous de son niveau.
Inutile de dire que les Argentins veulent prendre la revanche.