Damas, 8 octobre, (RHC).- La presse syrienne publie aujourd'hui les dénonciations faites par Julian Assange, fondateur du site Wikileaks, sur les plans des États-Unis pour renverser le gouvernement de Bachar al Asad.

Selon le fondateur de Wikileaks l'une des stratégies adoptées a été de vider ce pays littéralement de ses habitants, provoquant ainsi une vague de déplacements massifs mettant le pays arabe au bord du collapsus.

Des médias syriens insistent pour leur part sur l'intérêt des agences d'intelligence et surtout des entreprises de l'industrie de guerre pour la poursuite du conflit en Syrie. Elles aiguisent ou créent des conflits, car si les hostilités se terminent leurs revenus et budgets diminueront.

Il y a une relation directe entre la guerre en Syrie et le maintient des bas prix du pétrole. C'est pour cela que la Banque Centrale étasunienne, de concert avec la France et la Grande Bretagne, refuse d'élever les taux d'intérêts au Moyen Orient.

Par ailleurs alors que le nombre de villages, communes et districts qui ont rejoint le processus de réconciliation nationale et suivent le cessez le feu s'élève à 750, les groupes terroristes ont attaqué, à plus de 50 reprises, des zones des provinces de Damas, Alep, Hama, Homs, Darah et Lattaquié.

Pour sa part, le vice ministre russe de la défense, Anatoli Antonov a expliqué que les opposants empêchent la population civile de la zone est d'Alep, de quitter les lieux et qu'ils ne permettent pas non plus l'entrée de l'aide humanitaire de l'ONU. Il a rappelé que le Centre russe pour le monitoring de la réconciliation a remis des aliments et des médicaments à des habitants de cette ville.