Wikileaks diffuse un film vidéo démontrant l'appui étasunien aux terroristes syriens

Editado por Reynaldo Henquen
2017-01-12 14:23:04

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Washington, 12 janvier (RHC)- Wikileaks a diffusé un enregistrement audio dans lequel le secrétaire d'état des États-Unis John Kerry reconnaît l'appui des États-Unis à des bandes terroristes dans le but de renverser le gouvernement de la Syrie.

Selon le quotidien «The Washington Post », l'enregistrement diffusé sur Internet avait été filtrée originalement au New York Times fin septembre et diffusé dans sa totalité par la CNN peu après, rapporte l'agence Prensa Latina.

L'enregistrement audio qui peut être écouté sur les réseaux sociaux, correspond à une réunion que John Kerry a eue avec des opposants syriens dans la Mission des Pays Bas aux Nations Unies, en septembre dernier.

Ultérieurement, la CNN a supprimé l'enregistrement mais elle a laissé une description de son contenu avec une note de l'éditeur affirmant que l'archive avait été éliminée « à la demande de plusieurs participants pour des motifs de sécurité » souligne le Washington Post.

La note ajoute que Wikileaks a publié il y a deux jours une liaison à l'enregistrement diffusé sur Youtube dans la page Facebook de l'organisation qui a été partagé par plus de 3 000 usagers des réseaux.

Dans l'enregistrement, John Kerry avoue que le gouvernement des États-Unis estime que la présence des terroristes de l'État Islamique en Syrie aiderait à renverser la président Bashar Al Assad.

« La Russie est arrivée en Syrie car l'État Islamique devenait de plus en plus fort et représentait une menace face à la possibilité d'arriver à Damas. Nous étions en train de l'observer. Nous comprenions que la force de l'État Islamique augmentait et nous pensions que Bashar Al Assad se voyait menacé » a signalé Kerry.

« Nous pensions, probablement, obtenir qu'Assad commence à dialoguer. Mais au lieu de cela, Assad a reçu le soutien du président russe Vladimir Poutine. Les Russes ont changé la situation » -a-t-il ajouté. Il a également reconnu que les États-Unis avaient perdu l'argument sur le recours à la force en Syrie.

Le secrétaire d'état des États-Unis a également reconnu qu'il s'est prononcé pour l'intervention militaire en Syrie depuis 2013 lorsque des bruits courraient au sujet de la prétendue utilisation d'armes chimiques contre des civils par le gouvernement syrien.

Cette prétendue attaque aux armes chimiques qui aurait eu lieu dans la zone de Ghouta, dans la banlieue de Damas, n'a jamais pu être prouvée mais le site MintPress News a fait savoir qu'il y avait de fortes indices que l'attaque aurait été perpétrée par les dits « opposants armés modérés » qui ont le soutien de Washington.

 

 

 

 



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