Mexico,Bogotá, 27 juillet (RHC)- Les ministères des Affaires étrangères du Mexique et de la Colombie ont nié catégoriquement que ces pays soient en train de collaborer avec la CIA pour renverser le président constitutionnel du Venezuela, Nicolás Maduro.

« Le gouvernement du Mexique, par l'intermédiaire du secrétariat aux relations extérieures, dément catégoriquement l'information selon laquelle le Mexique travaille avec d'autres pays pour affecter le gouvernement du Venezuela » a indiqué le gouvernement d'Enrique Peña Nieto.

À Bogotá, le ministère des Affaires étrangères a souligné que la Colombie n'a jamais été un pays interventionniste.

Les médias étasuniens n'ont accordé quasiment pas d'attention à cet incident très grave car ils sont trop occupés à transformer en pacifistes les opposants et à se faire l'écho des scandales domestiques que provoque chaque jour le président Donald Trump.

Le quotidien britannique « The independent » qui a fait un travail professionnel a indiqué que la CIA n'a pas répondu aux questions des journalistes qui ont demandé une réaction sur les déclarations du directeur de la CIA au sujet du Venezuela.

Un porte-parole du département d'état, où circulent des rumeurs sur la possible démission de son secrétaire Rex Tillerson, a également refusé de confirmer à la presse si les États-Unis sont en train d'essayer de changer le gouvernement du Venezuela, comme l'a déclaré Mike Pompeo au Forum de Sécurité de l'Aspen Institut.

Par ailleurs, le département du Trésor des États-Unis a annoncé de nouvelles sanctions contre le Venezuela visant 13 hauts responsables du gouvernement, des militaires et PEDVSA, la compagnie des pétroles de ce pays.

Dans une déclaration officielle, le département du trésor menace d'ajouter à la liste de personnes sanctionnées celles qui seront élues pour faire partie de l'Assemblée Constituante.