Brasilia, 5 décembre (RHC)- Des délégués au Quatrième Congrès de la Confédération Syndicale Internationale, se sont prononcés pour la libération de l'ancien président brésilien Luiz Inacio Da Silva Lula qui est en prison depuis presque 8 mois pour de présumés délits de corruption.

Les participants à ce forum qui siège au Danemark, ont donné lecture d'une lettre envoyée par Lula qui relève la nécessité d'un mouvement syndical fort et uni. Il exhorte aussi les syndicalistes du monde à lutter pour la démocratie, à récupérer et à renforcer les droits en matière d'emploi et à parvenir à une société plus juste et équitable.

L'ex-gouvernant du géant sud-américain met l'accent aussi dans sa lettre sur le fait que le Comité des Droits de l'Homme de l'ONU a reconnu que sa condamnation n'a pas été le résultat d'un procès juste. Il a réitéré que cette manœuvre a été ourdie sans preuves afin de l'empêcher de participer comme candidat aux élections présidentielles du Brésil.

Hier, un juge a demandé l'ajournement de l'audience qui devait analyser, au Tribunal Suprême Fédéral, une nouvelle demande de libération pour l'ex-président brésilien. Dans la demande, les avocats de Lula indiquent que l'acceptation, par l'ex-juge Sergio Moro, du poste de ministre de la justice du futur gouvernement du président élu, Jair Bolsonaro, démontre sa partialité et qu'il a agit pour des motifs politiques contre le fondateur du Parti des Travailleurs du Brésil.