La Paz, 22 juillet (RHC)- Edgar Ramírez, ex-secrétaire exécutif de la COB. La Centrale Ouvrière Bolivienne, a lancé une mise en garde contre la tendance à la renaissance des dictatures dans son pays et dans le continent.

Edgar Ramírez s'est référé à l'enlèvement et la disparition de milliers de dirigeants sociaux dans les années 70 du siècle dernier et à l'utilisation du territoire bolivien pour l'internement de prisonniers de la dictature de Pinochet au Chili.

En ce qui concerne l'actualité, il a signalé qu'il existe le danger du retour de la droite au pouvoir avec des politiques capitulardes et de pillage des ressources naturelles.

Le dirigeant ouvrier bolivien a ajouté que ce ne sont pas seulement les dictatures qui ont été au service des États-Unis, mais aussi les fausses démocraties et qu'il existe le danger de leur réapparition pour mettre un frein aux progrès qui ont été faits ces dernières années.

Edgar Ramírez a mis l'accent sur le fait que ce n'est pas par hasard que les partis de l'opposition en Bolivie critiquent le Tribunal Suprême Électoral ou la façon dont la démocratie est exercée actuellement dans le pays.