Brasilia, 3 avril (RHC)- Le Parti des Travailleurs du Brésil a accusé le ministre de l’économie, Paulo Guedes, d’utiliser la crise économique provoquée par le coronavirus au profit des banques et du capital financier au détriment de la population.

« Sans une garantie d’emploi pour les travailleurs, la Proposition d’Amendement de la Constitution élaborée par l’équipe économique ne sert que les intérêts des chefs d’entreprise » a dénoncé le PT à travers sa présidente Gleisy Hoffman.

La députée a précisé que l’intervention de la Banque Centrale pour donner de la liquidité au système financier doit être guidée par l’engagement des entreprises bénéficiées de ne pas licencier les travailleurs et de ne pas baisser les salaires.

Dans la note qui apparaît dans la page officielle de l’organisation politique, l’on lance une mise en garde contre le fait qu’en début de semaine, après une vidéo-conférence, Guedes a réapparu devant la presse et qu’au lieu d’éclaircir comment payer rapidement les travailleurs, il a fait dépendre la libération de fonds de la modification de la Constitution.

Le chantage a pour objectif d’approuver une législation permettant à la Banque Centrale d’intervenir directement dans le marché privé.

De l’avis des économistes, face à la gravité de la crise, la mesure pourrait même paraître correcte. Le problème est, que, insistent-ils, la disposition n’implique aucune garantie du maintien des postes de travail.