Lima, 25 abr (RHC)- L’Association Inter-ethnique de Développement de la Forêt Péruvienne a porté plainte contre le gouvernement péruvien devants plusieurs instances des droits de l’Homme de l’ONU et de l’Organisation des États Américains, OEA, pour le danger de génocide que courent les communautés indiennes amazoniennes face à la crise du coronavirus.

Cette association, qui regroupe neuf organisations régionales –auxquelles sont affiliées 109 fédérations locales de 1 800 communautés- signale que la dénonciation est due au manque d’attention évidente et à la discrimination permanente à tous les niveaux (technique, politique, économique, sanitaire, culturelle et productive) dont sont victimes les indiens amazoniens dans les plans et les actions de l’État pour faire face à la pandémie dans ce pays sud-américain.

Dans le texte elles expliquent que 36 jours après que le président péruvien Martín Vizcarra, a déclaré l’urgence nationale dans le pays et décrété différentes mesures pour faire face à la pandémie il n’existe pas encore un plan d’attention pour l’Amazonie indienne et moins encore une action systématique et interculturelle avec ces peuples.

Durant ce temps –signalent-elles- l’on n’a même pas entrepris des actions partielles ou unilatérales qui soient efficaces pour faire face aux plus graves urgences des communautés amazoniennes.