L'ONU dénonce les assassinats d'ex-combattants des FARC en Colombie

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2020-10-03 07:09:39

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Bogotá, 3 oct. (RHC) Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé les assassinats d'ex-combattants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), des événements qui affectent de manière significative les accords de paix conclus en 2016.

La violence incessante contre les ex-combattants continue d’affecter la consolidation de la paix, a-t-il expliqué dans son dernier rapport sur la mission de vérification des Nations Unies en Colombie.

Ce rapport fait état de 19 meurtres d'ex-guérilleros, vérifiés entre le 27 juin et le 25 septembre, pour un total de 50 en 2020.

Depuis la signature de l'accord de paix, souligne le rapport, la Mission a confirmé un total de 297 attaques contre d'anciens membres des FARC-EP, dont 224 meurtres, 20 disparitions et 53 tentatives de meurtre.

Selon le rapport, en juillet, la juridiction spéciale pour la paix (JEP) a ordonné à plusieurs institutions de l'État de prendre des mesures de protection pour les anciens membres de la guérilla. Plusieurs voix critiquent la position du président Iván Duque, qui reste passif à cet égard.

L'ex-président colombien Ernesto Samper  a critiqué la façon dont Duque a géré le processus de paix et a souligné qu'il y avait «une grave violation des protocoles des accords».

António Guterres, pour sa part, a encouragé «tous les acteurs en Colombie à reconnaître le potentiel de la mise en œuvre de l'accord de paix comme un élément clé sur la voie de la reprise économique et sociale après la pandémie, et à redoubler d'efforts pour appliquer l'accord de manière globale».

Dans son rapport, Antonio Guterres a fermement soutenu les trois composantes du système global de vérité, justice, réparation et non-répétition dans leurs efforts pour fournir la vérité et une justice réparatrice afin de donner une voix et un secours aux victimes.

En outre, António Guterres a fermement condamné les massacres qui ont eu lieu dans différents départements ces derniers mois et qui ont amené le pays au bord d'une nouvelle guerre civile.

 (Source: Prensa Latina)



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