Buenos Aires, 25 mars (RHC) L’Argentine s’est retirée aujourd’hui du Groupe de Lima et a déclaré que la participation d’une partie de l’opposition vénézuélienne en tant que membre de ce bloc a conduit à l’adoption de positions que ce gouvernement n’accompagne pas.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a annoncé le départ du groupe, estimant que les actions qu’il a promues sur le plan international, cherchant à isoler le Gouvernement vénézuélien et ses représentants, n’ont abouti à rien.

Il a ajouté que la participation d’une partie de l’opposition vénézuélienne en tant que membre du Groupe de Lima a conduit à l’adoption de positions que notre gouvernement n’a pas pu et ne peut pas accompagner.

Une fois de plus, nous réaffirmons que le meilleur moyen d’aider les Vénézuéliens est de faciliter un dialogue inclusif qui ne favorise aucun secteur particulier.

Le Gouvernement argentin a également déclaré qu’au milieu de la pandémie, les sanctions et blocus imposés au Venezuela et à ses autorités, ainsi que les tentatives de déstabilisation en 2020, n’ont fait qu’aggraver la situation de sa population.

Les sanctions ont porté atteinte à l’exercice des droits de l’homme par la population vénézuélienne, comme l’indique le rapport de la Rapporteuse spéciale sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur l’exercice des droits de l’homme.

Enfin, l’Argentine a souligné qu’elle continuerait de soutenir son engagement en faveur de la stabilité dans la région et chercherait à trouver des solutions pacifiques, démocratiques et respectueuses de la souveraineté et des affaires intérieures de chaque État.

Source Prensa Latina