Montevideo, 19 mai (RHC) Jusqu’à ce mercredi, plus de 100 000 chômeurs uruguayens se sont inscrits pour un tirage au sort de 15 000 emplois précaires visant à pallier l’augmentation du chômage dans le pays.

Lesdits emplois solidaires proposés par le gouvernement national et convenus entre les 19 intendances départementales consistent en 12 jours de travail pendant six mois avec un salaire équivalent à 300 dollars.

Moins de 24 heures après l’ouverture de l’accès au tirage au sort, le nombre d’aspirants a confirmé une situation dans laquelle, selon l’Université de la République, environ 100 000 Uruguayens sont tombés sous le seuil de pauvreté au cours de l’année écoulée.

Le nettoyage, l’entretien et la protection d’installations constitueront le menu des offres temporaires de sources de revenus destinées à la population âgée de 18 à 65 ans.

Le plus grand nombre d’emplois solidaires correspondent à Montevideo, avec quatre mille. On y a enregistré le plus grand nombre de candidats, 25% jusqu’à présent, 15% à Canelones et le reste à l’intérieur du pays.

Selon le portail du programme maintenant appelé 'opportunités d’emploi', seuls ceux qui 'ne reçoivent aucune allocation de nature salariale, ni publique ni privée, ni allocation chômage, maladie, retraite, pourront demander un quota, pension ou une autre rémunération à caractère personnel'.

Lors de l’examen au Parlement, le Front large a proposé un registre national pour suivre les parcours des bénéficiaires et leur lien avec le monde du travail et le programme de l’Institut de formation, en relation avec le ministère de la branche et la Centrale syndicale Pit-Cnt.

Depuis le début de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19, en 2020, la force politique d’opposition et le syndicat ont préconisé un salaire minimum de soutien temporaire pour près de 300 000 Uruguayens qui ont perdu des revenus et qui ont du mal à s’en sortir, mais qui ont été rejetés par le gouvernement.

Source Prensa Latina