Colombie : on assure que le président Iván Duque craint écouter le peuple

Editado por Reynaldo Henquen
2021-05-20 09:35:07

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Bogotá, 20 mai (RHC) Le parti Communs a assuré aujourd’hui que le président de la Colombie, Iván Duque, a peur d’écouter le peuple qui affronte son gouvernement par le biais de mobilisations massives et pacifiques.

'Il préfère se forcer à croire que ceux qui sont dans les rues sont des personnes censées être financées par des gouvernements 'étrangers' et que la mobilisation est un stratagème de l’opposition pour le déstabiliser', a souligné cette force politique dans un communiqué diffusé ce mercredi.

Il a ajouté que le dirigeant doit comprendre qu’il y a une explosion sociale résultant d’une énorme inégalité et d’une pauvreté provoquée par son gouvernement et par des politiques qui sont très solidaires avec les puissants, mais mesquines avec le peuple travailleur.

'Duque pense qu’avec la répression, il peut faire en sorte que les gens humbles, ceux qui n’ont pas grand-chose à perdre, arrêtent de protester, et pendant ce temps, dans son souci de préserver le pouvoir, prive de leur caractère institutionnel les forces de sécurité qu’il a transformées en bras armé de son parti', a souligné Communs dans le texte.

Il a averti que le président préfère croire que la Colombie, en tant que pays, va très bien et qu’il n’y a aucune raison de protester parce qu’il n’y a pas de faim, ni de manque de droits fondamentaux à la santé, au logement, à l’emploi et à l’éducation.

En outre, 'il croit qu’avec de fausses nouvelles de 'vandalisme', souvent promu par les forces de sécurité, il peut faire pencher la balance en sa faveur', a-t-il souligné.

'Comme vous avez tort, Monsieur le Président, comme vous êtes mal conseillé, il est temps que vous ouvriez les yeux et que vous essayiez de résoudre le problème à la racine', a-t-il souligné.

Il a demandé à Duque d’arrêter la répression et d’écouter le peuple, les jeunes, les travailleurs, les femmes qui, jour après jour, font la grandeur de la Colombie.

'Écoutez les paysans, les indigènes, les professeurs, les professionnelles ; écoutez le peuple humble dans les quartiers où plus de 50 de ses jeunes ont été assassinés, c’est simple, écoutez juste président, ne les criminalisez pas, ne les réprimez pas, permettez la protestation et le dialogue, vous verrez que vous pouvez trouver en eux la volonté pour construire un meilleur pays', a indiqué le parti Communs.

En revanche, si vous écoutez seulement votre parti (Centre Démocratique), 'qui n’est qu’une petite minorité qui craint de perdre ses privilèges, il passera à l’histoire comme celui qui a brûlé et détruit la Colombie, et l’histoire, Monsieur le Président, n’oublie jamais, conclut le communiqué du Parti Commun.

 

Source Prensa Latina



Comentarios


Deja un comentario
Todos los campos son requeridos
No será publicado
captcha challenge
up