Tulsa, 3 juin (RHC) Le président des États-Unis, Joe Biden a prononcé un discours à l’occasion des 100 ans des émeutes raciales à Tulsa, un massacre qui a couté la vie à un nombre encore indéterminé d’afro-descendants dans cette ville située dans l’état d’Oklahoma, discours dans lequel il a ratifié que les suprémacistes blancs constituent la plus grande menace de terrorisme pour son pays.

Pendant beaucoup de temps, l’histoire de ce qui s’est passé ici a été racontée à voix basse, couverte par un voile d’ombre. Mais le fait que l’histoire ait été maintenue en silence ne signifie pas qu’elle n’ait pas eue lieu. Et même si l’ombre peut cacher trop, elle ne peut rien effacer » a déclaré le chef de l’état durant la cérémonie à Tulsa.

Nous ne devons pas alimenter la haine… Le terrorisme de la suprématie blanche est la menace la plus létale pour la patrie aujourd’hui » a déclaré le président et il a souligné : Pas l’état islamique, Pas Al Qaeda. Les suprémacistes blancs », a-t-il dit se référant au risque le plus grand pour le pays.

Les émeutes raciales de Tulsa ont eu lieu le 31 mai et le 1er juin 1921, suite à une accusation de viol d’une jeune de la race blanche, qui n’a pas été prouvé, contre un résident afro-américain.

Une foule dirigée par l’organisation raciste Ku Klux Klan, a ravagé, incendié et saccagé le district de Greenwood, où la plupart des habitants étaient des afro-descendants.

Lorsque le gouverneur a déclaré la loi martiale et la Garde nationale est arrivée, 1250 foyers, des églises, des écoles, des commerces, un hôpital et une bibliothèque avaient été déjà détruits. Les records officiels ont certifié que lors des émeutes 36 personnes ont perdu la vie, mais en réalité on soupçonne que les victimes dépassent bien les centaines.

Source Russia Today