Brésil : la grande majorité du peuple veut que Bolsonaro quitte le pouvoir

Editado por Reynaldo Henquen
2021-06-03 15:14:33

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Brasilia, 4 juin (RHC) Le peuple brésilien pense qu’écarter son président du pouvoir est une « question de vie ou de mort » et ils y réussiront en exerçant des pressions à travers des protestations a signalé Magno Francisco, représentant du directoire national du parti de la gauche Unité Populaire (UP) du Brésil.

Dans des déclarations à l’agence russe de nouvelles Spoutnik, Francisco a mis l’accent sur le fait que beaucoup d’organisateurs des protestations contre le président brésilien, Jair Bolsonaro, sont d’avis qu’écarter le chef de l’état du pouvoir serait une « question de vie ou de mort ».

Il a affirmé que la nation brésilienne se manifeste contre Bolsonaro parce que, sans la pression du peuple, son gouvernement ne sera pas renversé. « Le chemin que nous avons choisi se base sur le fait qu’il n’y a pas de gouvernement renversé sans la pression populaire et le peuple dans les rues » a-t-il indiqué.

Le politicien brésilien a souligné que le chef de l’état du géant sud-américain a acheté le soutien du Congrès National avec les amendements du Parlement, en même temps qu’il a ajouté que pour cette raison, on ne peut pas attendre que le pouvoir législatif défende les intérêts de la nation.

Il a mis l’accent sur le fait que la pandémie du covid-19, ne peut pas être une excuse pour reporter les manifestations, jusqu’en 2022, où tout le monde aura déjà été vacciné, pour le qualifier après « d’erreur gigantesque ». En outre il a déploré que le peuple n’a aucune garantie de normalité dans le processus politique du Brésil, car « Bolsonaro a des tics dictatoriaux » a- t-il ajouté

Convoqués par les syndicats, les partis de gauche et des mouvements sociaux divers, les Brésiliens se sont mobilisés massivement dans plus de 200 villes de tout le pays, y compris Brasilia la capitale, afin d’exiger la démission de Bolsonaro en raison de sa politique « génocidaire » face à la pandémie, qui a laissé presque 462 791 morts, selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Francisco a déclaré qu’à peine 7% des travailleurs du Brésil sont en mesure de travailler à la maison pendant la crise sanitaire et le reste des travailleurs assiste au travail entassés dans les bus, dans les métros, où ils s’exposent au coronavirus et meurent par milliers » a –t-il critiqué.

Dans une autre partie de ses commentaires, il s’est référé aux protestations populaires qui ont lieu en Colombie et au Chili contre les gouvernements, en ajoutant que les luttes des peuples dans ces pays constituent l’expression de l’insatisfaction populaire face aux mesures néolibérales. Il a ajouté par ailleurs que dans le cas du Brésil, se combinent « le protofascisme de Bolsonaro et le néolibéralisme que désire rééditer le Chili de Pinochet »

 Source (HispanTV)

 

 



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