Genève, 17 juin (RHC) Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la réunion avec son homologue américain, Joe Biden, s’est déroulée dans une atmosphère constructive et même avec des lueurs de confiance.

'Il est inutile de parler d’une sorte de score sur le score', répondit le président, interrogé sur sa qualification du sommet russo-américain d’environ cinq heures, réalisé ce mercredi au palais de la Grange à Genève.

Il a souligné qu’il n’y avait pas d’hostilité au cours du dialogue même si 'nos évaluations diffèrent sur de nombreux points. Mais, à mon avis, les deux parties ont montré un désir de se comprendre et de trouver des moyens de rapprocher leurs positions', a-t-il déclaré.

En plus d’approuver le retour des ambassadeurs des deux pays dans leurs bureaux respectifs, les chefs d’État ont convenu d’entamer des consultations sur la cyber-sécurité, la stabilité stratégique et 'peut-être certains engagements' sur l’échange de prisonniers, a déclaré Poutine.

Le président a indiqué que les deux pays doivent coopérer dans l’Arctique, et Moscou est prêt à 'aider tous les pays et entreprises intéressés par le développement de la Route de la mer du Nord', a-t-il assuré.

Il a indiqué que les préoccupations de Washington sur la militarisation de l’Arctique 'n’ont absolument aucune base', parce que la Russie est en train de restaurer et de moderniser les installations existantes là-bas depuis l’époque soviétique, la plupart pour la protection de l’environnement et des personnes.

Répondant à une question de la presse américaine sur le traitement de certains opposants et organisations considérés comme extrémistes par la justice, Poutine a expliqué que la nation 'se défend face aux agents payés par les États-Unis'.

Il a rappelé qu’en 2017, le Gouvernement américain a déclaré la Russie comme son ennemi et comme la principale menace pour la sécurité nationale, et son Congrès a approuvé des fonds destinés à attaquer l’exécutif russe.

'Maintenant, posons-nous une question : si la Russie est un ennemi, quelles organisations les États-Unis soutiendront-ils en Russie? Je crois que non celles qui renforcent la Fédération de Russie mais celles qui la freinent', a indiqué le chef d’état.

(Source Prensa Latina)