Caracas, 11 juillet (RHC) Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé le gouvernement colombien d’exporter la violence et les actions déstabilisatrices en Amérique latine.

Le président vénézuélien a assuré que les plaintes correspondantes seraient déposées et qu’il présenterait des preuves dans les prochains jours du fait que derrière les actions violentes, des bandes criminelles dans le sud-ouest de Caracas, il y a la main des mercenaires et des paramilitaires du pays voisin.

Maduro a souligné l’opération Gran Cacique Indio Guaicaipuro qui a été déployée depuis le 7 juillet dans les districts d’El Cementerio, El Valle, El Paraiso et La Vega, à Caracas, pour démanteler ces groupes criminels.

Il a expliqué que les forces de sécurité de l’État sont à la recherche des chefs de la bande et des paramilitaires restants, qui sont en fuite, et a reconnu le travail des organismes de sécurité qui ont agi dans l’opération.

Par ailleurs, le gouverneur de l’État Miranda, Hector Rodriguez, a condamné aujourd’hui la violence déclenchée par des bandes criminelles dans le sud-ouest de la capitale vénézuélienne, promue par des secteurs de l’extrême droite.

Le fonctionnaire a rappelé toutes les actions promues par l’aile radicale de l’opposition et il a souligné qu’il y aura toujours des conflits et des différends politiques, mais qu’ils ne doivent jamais conduire à la voie de la violence.

Dans un domaine  différent, Rodriguez a souligné que le Gouvernement a mis en place une politique internationale pour que l’économie ne dépende pas d’un seul pays, en faveur de la recherche de liens commerciaux, politiques et culturels avec le reste du monde.

Le monde, a-t-il dit, doit être équilibré, nous cherchons à avoir des relations avec les États-Unis, avec la Russie, la Chine, l’Amérique latine, l’Europe, mais sans être dépendants de personne, nous ne voulons pas une relation de subordination'.

Source Prensa Latina