Brasilia, 2 août (RHC) Des partis politiques ont demandé au commissaire général Luis Felipe Salomon, du Tribunal Suprême Electoral, d’interroger le président Jair Bolsonaro sur des accusations contre des urnes électroniques et le système de vote au Brésil.

Bolsonaro a dénoncé jeudi que, bien qu’il n’ait pas de preuves, il y a 'de fortes indications' d’irrégularités dans le décompte électronique des élections nationales.

Pour cette accusation, l’ex-militaire a utilisé des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et une explication vidéo par un programmeur présumé, information démentie d’autres fois par la Justice Électorale, la presse et des experts en sécurité numérique.

Face à cette situation, plusieurs partis politiques ont demandé que Bolsonaro rende compte de ces déclarations. Parmi les organisations politiques qui ont adopté cette position figurent le Parti  des Travailleurs (PT), Solidarité Communistes du Brésil, le Réseau de Soutenabilité, le parti Démocratique Travailliste, le Mouvement Démocratique Brésil, la Social-Démocratie Brésilienne, Socialisme et Liberté, Citoyenneté, les partis Vert et Socialiste des Travailleurs Unifiés.

Selon le site officiel du PT à la Chambre des députés, les organisations politiques ont exigé que Bolsonaro soit obligé de présenter toute preuve 'de ses illusions promues lors de sa diffusion sur les réseaux sociaux qui accusent le système électoral brésilien d’irrégularités'.

Ils ont insisté sur le fait que lelocataire du Palais du Planalto (siège du pouvoir exécutif) a porté 'des accusations contre les pouvoirs publics, anticipant le débat électoral et utilisant la structure publique à des fins politiques.

Dans leur requête, les partis ont indiqué que Bolsonaro, outre le fait qu’il n’a pas prouvé de fraude, comme il l’a dit, a encouragé de graves attaques contre les institutions de la République.

Il a utilisé TV Brésil, une chaîne publique, pour ses attaques contre le système électoral et doit présenter à la justice des documents prouvant 'ce qu’il a dit.

Bolsonaro a été élu président en 2018 par le système de vote électronique. Auparavant, il a eu plusieurs mandats de député fédéral obtenus depuis l’introduction du vote électronique.

Il a trois fils dans le monde de la politique : un sénateur, un député fédéral et un conseiller municipal, tous élus par ce système.

Le président brésilien, tout comme ses descendants, n’a pas remis en question la procédure en vigueur dans le géant sud-américain quand ils ont obtenu leurs mandats.

Source Prensa Latina