Le Nicaragua soutient la Bolivie face à l’ingérence de l’OEA

Editado por Reynaldo Henquen
2021-08-10 18:52:27

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Managua, 10 août (RHC) Le Gouvernement nicaraguayen a envoyé aujourd’hui un message au Président de la Bolivie, Luis Arce, dans lequel il a exprimé son soutien face à la nouvelle agression de l’Organisation des États américains (OEA) contre le pays andin et amazonien.

Ce lundi, le ministère bolivien des Affaires Étrangères a alerté la communauté internationale sur de nouvelles tentatives de déstabilisation du gouvernement démocratiquement élu de Luis Arce de la part de l’organisation continentale et de son secrétaire général, l’uruguayen Luis Almagro.

Le gouvernement de l’État plurinational a qualifié d’agression et d’ingérence la communication émise par un bureau rattaché au Secrétariat général de l’OEA, selon laquelle lors des élections de 2019 en Bolivie l’ancien président Evo Morales a tiré profit d’irrégularités.

Connaissant le cher peuple bolivien noble, aguerri et  admiré, nous tenons à réaffirmer notre solidarité et notre soutien face à la poursuite de l’agression brutale de Luis Almagro, qui, depuis l’OEA discréditée, ose continuer à violer les droits de l’homme du peuple de Túpac Katari, dit dans son allocution le message nicaraguayen.

Le texte signé par le Président Daniel Ortega et par la Vice-Présidente, Rosario Murillo, indique que l’Amérique latine et les Caraïbes 'resteront patrie et liberté, patrie et dignité, patrie et humanité pour nos courageux peuples, car nous avons le droit de vivre notre souveraineté et notre indépendance.

Il qualifie également de gâchis le secrétaire général de l’OEA, qui défend le processus d’audit qui a été réalisé (après les élections du 20 octobre 2019) sans respecter un accord avec l’État bolivien.

Cette situation s’est terminée par un processus unilatéral et partial avec des conclusions erronées et forcées, a souligné le Ministère bolivien des affaires étrangères dans sa note de lundi.

La Bolivie a signé de bonne foi un accord avec l’OEA, qu’elle a pleinement respecté jusqu’au moment où Almagro l’a violé par des déclarations unilatérales, sans achever l’audit électoral et en violation de la procédure prévue par ledit accord.

 

Source Prensa Latina



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