Le Nicaragua rejette l’ingérence de l’OEA dans ses affaires intérieures

Editado por Reynaldo Henquen
2021-10-19 16:12:03

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Managua, 19 octobre (RHC) Le Ministère des Affaires Étrangères du Nicaragua a rejeté les actions d’ingérence orchestrées par l’Organisation des États américains (OEA), qui portent atteinte à la souveraineté nationale.

Le ministère nicaraguayen des Affaires Étrangères s’est prononcé après confirmation que la tristement célèbre OEA, l’Organisation des États Américains tiendra une réunion, mercredi prochain pour fixer sa position sur "la situation du pays", et il a demandé le respect de la souveraineté et de l’autodétermination. "Nous n’acceptons ni  de discuter ni de juger les actes de souveraineté que le peuple nicaraguayen, dans l’exercice de ses droits fondamentaux, accomplit pour vivre, conformément à nos lois et normes sociales", a ajouté le Ministère de ce pays d’Amérique centrale.

"Pour notre peuple, il est inadmissible qu’un ou plusieurs autres Etats, en violation flagrante du principe d’autodétermination des peuples et de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres nations, jugent un autre peuple libre. De ce fait, Nous rejetons cette réunion illégitime depuis sa naissance, et nous n’y participons pas", précisent les autorités nicaraguayennes.

Le Ministère nicaraguayen des Affaires Étrangères souligne que sa demande, outre qu’elle est conforme à la Charte des Nations Unies, est également conforme aux garanties de sa Constitution, qui établit l’indépendance, la souveraineté et l’autodétermination nationale.

"Toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Nicaragua ou toute tentative de porter atteinte à ces droits porte atteinte à la vie du peuple. Il est du devoir de tous les Nicaraguayens de préserver et de défendre ces droits", explique le ministère des Affaires Étrangères.

Dans la perspective des élections générales qui auront lieu le 7 novembre prochain au Nicaragua, l’OEA a commencé à discuter de la question de savoir si le modèle démocratique du pays est remis en question, tout comme cela a été le cas en Bolivie, où un coup d’État contre le président de l’époque, Evo Morales a été déclenché.

Source Telesur



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