L’armée dans la rue : Lasso décrète l’état d’urgence en Équateur

Editado por Reynaldo Henquen
2021-10-20 16:57:55

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Quito, 20 octobre (RHC) Le président équatorien, Guillermo Lasso, a décrété l’état d'exception pour 60 jours sur tout le territoire national, dû, selon les propres mots de Lasso, à la montée de l’insécurité dans le pays.

“Nos forces armées et nos forces spéciales vont se faire sentir dans les rues car nous décrétons l’état d’exception dans tout le pays, notamment dans les provinces ou les indices de violence le justifient », a annoncé lundi dernier le chef d’État équatorien.

La mesure de Lasso, se base sur un soi-disant Plan de Sécurité Nationale, et il déploiera des policiers et des militaires dans les rues du pays pour effectuer des opérations, des contrôles d’armes, des inspections et des patrouilles 24 heures sur 24.

Selon le président, un comité de défense juridique des forces de sécurité sera également créé, chargé de défendre les policiers ou les militaires, qui pourraient être mis en cause par des citoyens dans le cadre des actions de sécurité.  

En outre, il a exigé à toutes les forces spéciales du pays d’agir avec « courage » en même temps qu’il a annoncé que « tous ceux qui ont été injustement condamnés pour avoir fait leur travail seront graciés ». 

Au mois de septembre, Lasso avait décrété l’état d’exceptione dans tout le système pénitencier du pays, à la suite de deux émeutes qui ont provoqué la mort de plus d’une centaine de prisonniers. 2021 a été l’année la plus sanglante dans l’histoire du système pénitentiaire équatorien, qui subit une crise  budgétaire, de contrôle de gangs criminels et une surpopulation.

Celui-ci n’est pas le meilleur moment pour le gouvernement de Lasso puisque son nom figure sur la liste du scandale de ‘Pandora Papers”. Selon la méga enquête, l’actuel président équatorien a fait un transfert d’actions et d’actifs d’entités panaméennes vers deux sociétés fiduciaires basées à Dakota du Sud, aux États-Unis.

La semaine dernière, l’Assemblée nationale équatorienne a adopté un projet de résolution visant à approuver la Commission de la Transparence qui se chargera d’enquêter l’implication de Lasso dans l’affaire ‘Pandora Papers’

L’affaire ‘Pandora Papers’ a révélé les noms de 35 des plus hauts dirigeants politiques du monde, soit plus de 330 hauts fonctionnaires et politiciens de 91 pays, dont 14 latino-américains, parmi lesquels 11 qui ont déjà quitté le pouvoir et 3 sont toujours actifs, tel que les cas de l’Équatorien Lasso, le Chilien Sebastián Piñera et le Dominicain Luis Abinader.

Source HispanTV               



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