Le PAM met en garde contre une crise alimentaire sans précédent en Afghanistan

Editado por Reynaldo Henquen
2021-12-15 09:51:30

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Rome, 15 décembre (RHC) Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti ce mardi que l’Afghanistan pourrait faire face à la plus grave crise alimentaire de son histoire, exacerbée par la prise du pouvoir par les talibans en août dernier, et devant l’imminence de l’hiver dans ce pays.

Il détaille un rapport publié par le bureau du PAM dans ce pays, selon lequel 98 % de la population afghane a vu sa sécurité alimentaire s’aggraver, ce qui se traduit par un déficit de la consommation alimentaire, dû entre autres à l’inflation des prix des denrées alimentaires, les séquelles du conflit armé et l’intense sécheresse qui frappe le territoire national.

Le Programme Alimentaire Mondial ajoute que cet indice est extrêmement supérieur au 17 pour cent compilé enregistré en août, ce qui se traduit par le fait qu’actuellement neuf ménages sur dix achètent de la nourriture moins chère, huit sur dix mangent moins et sept sur dix demandent de la nourriture.

À propos, l’institution a aidé entre 2021 plus de 15 millions d’Afghans, dont millions rien qu’en novembre, et prévoit d’aider plus de 23 millions de personnes en 2022, qui, selon eux, pourraient mettre en évidence une situation de famine extrême.

Dans le cadre de cette aide, le PAM a distribué 200 000 tonnes de vivres dans les 34 provinces du pays. Cependant, la Directrice du PAM sur le sol afghan, Mary-Ellen McGroarty, a fait remarquer que pour éviter que la crise actuelle ne dégénère en catastrophe, il faudrait 220 millions de dollars par mois pour remédier à la situation alimentaire tendue en 2022.

"Avec l’hiver qui approche, l’inflation galopante et les moyens de subsistance d’une grande partie de la population pratiquement disparus, l’Afghanistan est confronté à une avalanche de faim et de misère", a souligné McGroarty.

En raison de cette crise, des millions d’Afghans souffrent de problèmes de santé, d’une alimentation déficitaire en nutriments et de l’absence de fruits, de produits laitiers ou de protéines, qui, selon le PAM, ne consomment qu’une fois par semaine.   

Source Prensa Latina



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