Maduro dénonce la xénophobie contre les Vénézuéliens à l’étranger

Editado por Reynaldo Henquen
2021-12-19 13:55:15

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Caracas, 19 décembre (RHC) Le président du Venezuela, Nicolás Maduro a dénoncé les actes de haine et de xénophobie contre des citoyens vénézuéliens à l’étranger.

"Lors de la Journée des migrants, nous condamnons la haine et la xénophobie à l’égard de nos compatriotes à l’étranger", a écrit le président du Venezuela, Nicolas Maduro, sur son compte Twitter.

Il a également indiqué que le Venezuela avait accueilli "avec chaleur et fraternité" des millions de migrants qui ont fait de ce pays leur foyer.

Pour sa part, le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela, Félix Plasencia, a exhorté les pays voisins à respecter les droits humains des migrants vénézuéliens et à "cesser de promouvoir tout acte de xénophobie" à leur encontre.

Le 8 octobre dernier, le président vénézuélien a assuré qu’il renforcerait ce plan de retour pour les mois à venir, de sorte que "tous les Vénézuéliens et Vénézuéliennes qui souhaitent rentrer du Chili, du Pérou, de l’Équateur, de la Colombie" puissent le faire, a-t-il dit.

Ce plan a été mis en œuvre pour soutenir les Vénézuéliens qui ont émigré, mais après avoir rencontré une réalité défavorable dans d’autres pays, ils veulent maintenant retourner au Venezuela.

Le consul vénézuélien en Équateur, Pedro Sassone, a annoncé en septembre dernier que ce plan a concrétisé le retour de 27 537 migrants vénézuéliens de différentes parties du monde, depuis qu’il a commencé en août 2018.

Le gouvernement vénézuélien affirme que les sanctions et mesures coercitives unilatérales des États-Unis, qui ont un fort impact sur le ravitaillement de produits essentiels comme les denrées alimentaires et les médicaments, sont la principale cause de la migration vénézuélienne.

Les problèmes les plus fréquents rencontrés par les migrants vénézuéliens dans les pays d’accueil ont été la xénophobie, les mauvais traitements au travail et les problèmes de santé, situations qui les ont contraints à retourner dans leur pays dans le cadre du plan du pouvoir exécutif vénézuélien.

Source Prensa Latina



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