Santiago du Chili, 21 décembre (RHC) Le président élu du Chili, Gabriel Boric, a exprimé aujourd’hui sa volonté de collaborer avec la Convention constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution, mais toujours dans le respect de son autonomie.

"Je ne vais pas dicter à la Convention ce qu’elle doit faire, mais plutôt respecter et mettre en œuvre ce qu’elle décide", a-t-il dit.

Boric a rencontré ce mardi pendant plus de trois heures la présidente de cet organe, l’universitaire mapuche Elisa Loncón, et son vice-président, Jaime Bassa.

"C’est une question d’Etat, une question à long terme. Si la convention se déroule bien, le Chili va bien", a-t-il dit.

Avancer vers une nouvelle loi fondamentale, en remplacement de celle en vigueur depuis l’époque de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990), a été l’une des principales revendications au cours de l’explosion sociale qui a secoué le pays en 2019.

"Que nous écrivions, pour la première fois dans notre histoire républicaine, une constitution de manière démocratique, paritaire, avec la participation des peuples originaires qui habitent notre territoire est un motif de joie et de fierté nationale et aussi mondiale", a déclaré Boric.

Il a ajouté qu’il n’attend pas une «convention partisane» au service de son gouvernement, car elle va au-delà de la conjoncture politique.

Pour le président élu, la réunion de cette journée est un signe d’engagement en faveur d’un processus historique.

Source Prensa Latina