Bogota, 5 janvier (RHC) Le dirigeant populaire Older Cáceres Suárez a affirmé aujourd’hui que le conflit dans le département colombien d’Arauca entre groupes armés, qui a fait au moins 24 morts, doit être réglé par la voie du dialogue.

Via son compte Twitter, Cáceres a indiqué que ce scénario pourrait convoquer des mobilisations citoyennes, pour exiger la cessation de la violence, le respect des communautés et le dialogue du gouvernement et de la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN) pour conclure des négociations sérieuses qui garantissent un avenir de sécurité, de paix et de développement pour la Colombie.

Selon lui, il ne faut pas écarter la proposition de promouvoir une rencontre sociale araucanienne, à laquelle participeraient les leaders de la société civile sans exclusive, pour évaluer la situation de confrontation et la construction d’un espace de dialogue social par des issues à la paix.

Les évêques d’Arauca Jaime Cristobal Abril et Alfredo Enrique Torres devraient être autorisés à mener une médiation conjointe entre l’ELN et les dissidents des anciennes Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) afin d’obtenir une cessation de la confrontation, et favoriser un dialogue humanitaire pour sauver des vies, a déclaré le Responsable de la paix et défenseur des droits humains.

Face à la confrontation qui a eu lieu dans plusieurs endroits du département d’Arauca hier, Mgr Jaime Abril, dans un communiqué, a exprimé sa préoccupation face à ces événements, qui exacerbent la crise humanitaire et sociale que connaît depuis des décennies cette zone frontalière avec le Venezuela.

Il a regretté qu’une fois de plus la population civile soit touchée et a exprimé sa proximité et sa solidarité avec elle. En outre, il a exigé que ceux qui sont à l’origine de cette violence laissent les communautés à l’écart de ces affrontements et de ces hostilités.

Il a également exhorté à «apaiser les esprits, à penser avec la tête froide, à regarder le bien commun et à ne pas se laisser emporter par un tourbillon de violence, dont on sait jamais quelles autres conséquences il peut engendrer».

Le prélat a appelé au dialogue comme moyen de surmonter les différences «en posant comme base fondamentale la vérité et la clarté des faits».

Il a demandé aux autorités de vérifier les faits et de prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie et l’intégrité de la population civile et leur a demandé de mettre en place des plans d’urgence et une aide humanitaire là où ils sont nécessaires.

L’évêque a rappelé que l’Eglise catholique à Arauca, «fidèle à ses principes évangéliques, sera toujours prête à collaborer à tout ce qui est approprié et nécessaire, afin de faire sa meilleure contributiuon pour surmonter les graves événements actuels et, en général, pour la réconciliation et la paix».

Selon certaines informations, l’Armée de Libération Nationale et les anciens guérilleros des anciennes Forces armées révolutionnaires de Colombie qui ont abandonné le processus de paix continuent de se disputer ce territoire malgré la présence de la population civile à Tame, Fortul et Saravena.

Source Hispan TV