La revendication maritime est incontournable, affirme le Président bolivien

Editado por Reynaldo Henquen
2022-02-15 11:08:05

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La Paz, 15 février (RHC) Le président Luis Arce a assuré aujourd’hui que la revendication maritime est incontournable, en rendant hommage à ceux qui ont affronté il y a 143 ans l’invasion chilienne des côtes d’Antofagasta (alors territoire de la Bolivie).

"En rappelant l’invasion d’Antofagasta, le 14 février 1879, nous rendons hommage aux héros qui ont défendu notre littoral. Leur exemple est le phare qui guide la lutte pour une Bolivie digne et souveraine. Notre revendication maritime est incontournable", a posté le chef d’état sur son compte Twitter.

De son côté, le leader du Mouvement vers le Socialisme, Evo Morales, a également évoqué l’anniversaire dans les réseaux sociaux où il a affirmé « Nous continuons à faire entendre la clameur en faveur d’un débouché sur la mer pour la Bolivie".

"Nous nous souvenons, aujourd’hui, avec douleur d’un fait injuste. En 1879, le Chili nous a arraché plus de 400 kilomètres de côte sur l’océan Pacifique. À 143 ans de ce fait alimenté par les intérêts des entreprises, nous continuons à proclamer #MarParaBolivia", a-t-il réaffirmé dans un tweet.

Après l’indépendance de l’Espagne, la Bolivie s’est constituée en 1825 avec un débouché de centaines de kilomètres sur le Pacifique.

Cependant, sans une déclaration de guerre préalable, les forces chiliennes ont envahi le port bolivien d’Antofagasta, ignorant le traité de délimitation entre les deux pays existant jusqu’alors, selon les historiens.

C’est ainsi qu’a commencé la guerre du Pacifique qui a duré jusqu’en 1884 et au cours de laquelle la partie chilienne, avec le soutien des Britanniques, a occupé une superficie d’environ 120 000 kilomètres carrés et a privé la nation andino-amazonienne de son accès souverain à la mer.

La partie bolivienne avertit que les deux belligérants ont paraphé en 1884 un pacte de trêve dans la logique d’analyser ultérieurement un accès souverain au Pacifique pour la Bolivie, question toujours en suspens.

 

Source Prensa latina



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