Asunción, 22 juillet (RHC) Le président argentin Alberto Fernández a proposé un accord de libre-échange avec la Chine, mais  "de manière conjointe" avec le bloc.

S'exprimant lors du sommet du Mercosur jeudi, le chef d'État argentin, a tenu ces propos en référence aux tentatives de l'Uruguay d'avancer individuellement vers un accord avec Beijing. Il a également appelé à un Mercosur "uni" face aux problèmes découlant du conflit en Ukraine. Ces dernières années, l'Uruguay a demandé à plusieurs reprises la conclusion d'un accord avec la Chine. Sous la présidence de Mauricio Macri, de droite, l'Argentine a été le pays qui a le plus fermement rejeté une telle décision.

Le Mercosur a pour règle que les négociations avec des pays ou groupes de pays tiers doivent être menées en bloc et non individuellement, sauf accord de tous les membres.

Entre-temps, le président uruguayen a insisté sur le fait que les négociations avec la Chine ne violent, n'érodent ni ne brisent le Mercosur.

La réduction du tarif extérieur commun à 10 %, l'accord de libre-échange avec Singapour, la création du groupe de travail sur les infrastructures physiques du Mercosur et un accord de libre-échange avec la Chine figurent parmi les questions abordées lors du sommet qui s'est tenu près d'Asunción.

En revanche, les chefs d'État du Marché commun du Sud (Mercosur) ont rejeté la proposition de Volodymir Zelenski de s'exprimer lors de leur sommet de jeudi.

"Il n'y a pas eu de consensus. Nous avons fait la communication à l'ambassadeur ukrainien en Argentine, qui se trouve au Paraguay. C'est le ministre des affaires étrangères lui-même qui a fait la communication", a déclaré mercredi le vice-ministre des affaires étrangères du Paraguay, Raúl Cano, dont le pays assure la présidence pro tempore de la plateforme Mercosur ce semestre.

Source HispanTV