La Havane, 12 sept. (RHC)- Les partis politiques chiliens représentés au Congrès national reprennent ce lundi les négociations pour faire avancer un nouveau processus constituant, après le rejet d'une proposition de nouvelle constitution lors du plébiscite du 4 septembre.

Les positions sont contradictoires au sein du Parlement, et si certains préconisent de demander à une convention démocratiquement élue de rédiger le texte, d'autres sont favorables à ce que la rédaction soit confiée à une commission d'experts.

Lors d'une cérémonie organisée la veille à l'occasion du 49e anniversaire putsch contre le gouvernement de Salvador Allende, le président Gabriel Boric a exprimé son engagement à aller vers une loi fondamentale écrite dans la démocratie.

"Nous travaillons avec le Parlement pour réunir la volonté nécessaire et parvenir à des accords qui nous permettront d'esquisser cet avenir à court terme", a-t-il déclaré.

La constitution actuelle date de 1980 et a été imposée sous la dictature d'Augusto Pinochet.

Dans son discours, M. Boric a fait référence au référendum, au cours duquel un nouveau projet de constitution a été rejeté par 61,86 % des voix.

"Les résultats du plébiscite ne peuvent être appropriés par personne en particulier et ne commettez pas l'erreur de croire que le fait qu'il ait été rejeté signifie un rejet des changements et des transformations au Chili", a-t-il averti.

Il a rappelé que la défaite subie dans les urnes par les partisans du texte était démocratique, contrairement à ce qui s'était passé il y a 49 ans, par les armes, la violence, l'ignominie et la trahison.

"La démocratie prend du temps et je suis convaincu que durant notre mandat, nous aurons une Constitution dont nous pourrons tous, au-delà de nos légitimes différences, être fiers", a déclaré le président.

Source: Prensa Latina