La Havane, 10 oct. (RHC)- Le président péruvien Pedro Castillo demandera une nouvelle fois au Congrès l'autorisation de voyager à l'étranger. Et pourtant, il y a seulement quelques jours, le Congrès lui a refusé de se rendre au Vatican, en Italie et en Belgique.

Lors d’un discours prononcé dans la région d’Ayacucho, le président Castillo a souligné qu'un tel refus n'est peut-être pas conforme aux sentiments de la population. Il a signalé que la tournée avait parmi ses objectifs de rencontrer le Pape au Vatican, les directeurs de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), à Rome et les autorités de l'Union européenne, à Bruxelles.

Il a ajouté qu'il allait négocier avec les organisations susmentionnées l’obtention des fonds destinés à des programmes en faveur des enfants et des jeunes du pays.

"Malheureusement, l'autorisation nous a été refusée, mais nous avons des engagements politiques et économiques à l'extérieur du pays et, cette semaine, nous allons redemander au Congrès l'autorisation de nous rendre à l'étranger, pas pour faire du tourisme, pas pour autre chose que pour prendre des engagements au bénéfice de la population", a-t-il déclaré.

Le refus du permis a fait valoir que Castillo ne devrait pas représenter le pays à l'étranger parce qu'il fait l'objet d'une enquête pour corruption présumée et parce que le mois dernier, lors d'un voyage autorisé, il a exprimé sa solidarité historique avec la souveraineté de l'Argentine sur les îles Malouines et avec la lutte pour l'indépendance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

En août dernier, le Parlement a refusé d'autoriser le voyage du président pour assister à l'investiture du président Gustavo Petro, premier président de gauche de Colombie, et l'absence du dirigeant péruvien a suscité l'inquiétude de ses collègues de différents pays et de différentes tendances politiques.

Source: Prensa Latina