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La Havane, 18 oct. (RHC)- Le président chilien, Gabriel Boric, a admis ce lundi que les revendications apparues lors de la flambée sociale de 2019 n’ont pas encore été satisfaites. Il a affirmé que son gouvernement travaille pour apporter des solutions aux problèmes urgents.

Durant la cérémonie d’inauguration d’un hôpital dans la région de Valparaiso, il a signalé que ce centre reflète la priorité que l'Etat accorde à la réduction des temps d'attente car il apporte une augmentation des lits et des salles et permettra de prendre en charge plus de patients.

À la veille du troisième anniversaire des manifestations contre le modèle néolibéral, il a rappelé que le malaise exprimé par la population est toujours présent et que le gouvernement doit en assumer la responsabilité.

Il a pourtant assuré que des solutions sont recherchées pour les questions prioritaires telles que la santé, les pensions, la sécurité et le coût de la vie.

«Nous devons être en mesure d'élaborer de meilleures politiques publiques, les discours grandiloquents ne suffisent pas», a-t-il déclaré.

Les manifestations d'octobre 2019 ont été violemment réprimées par les carabiniers et les forces militaires, faisant près de 30 morts, des milliers de blessés et 460 personnes souffrant de lésions oculaires causées par des balles de plomb ou des grenades lacrymogènes.

Source: Prensa Latina