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La Havane, 19 oct. (RHC)- L'ancien président bolivien, Evo Morales, a assuré ce mercredi à La Paz que des secteurs de l'opposition liés à des forces extérieures préparent un scénario de confrontation violente avec pour prétexte le recensement de la population et du logement.

"Nous avertissons le peuple bolivien et en particulier le militantisme du MAS-IPSP (Mouvement vers le socialisme-Instrument politique pour la souveraineté des peuples) que les opérateurs de la droite interne et externe préparent un scénario de confrontation violente avec l'excuse du recensement", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Le leader du MAS-IPSP a rejeté le fait que "certains responsables civiques" et politiques annoncent des "blessures", des "décès" et des "violences" en rapport avec la grève illimitée annoncée pour le 22 octobre.

Evo Morales a indiqué que le Mouvement vers le Socialisme dénoncera ceux qui encouragent la confrontation et rejettent ensuite la faute sur ses dirigeants, et il a insisté sur le fait que "le recensement doit être traité comme une question technique et non comme une question politique".

Le chef du Comité Civique Pro Santa Cruz, Rómulo Calvo, a déclaré à la presse que si quelqu'un est blessé ou tué, ce sera la responsabilité des autorités gouvernementales.

Pendant ce temps, le ministre de l’Intérieur, Eduardo del Castillo, a déclaré que toute personne qui décide de suivre la grève, pourra rester chez elle, mais si elle affecte le droit des autres à se déplacer librement, elle fera l'objet d'une action policière.

Source: Prensa Latina