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La Havane, 24 oct. (RHC)- La présidence tournante de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (Celac), assurée par l'Argentine, a demandé aujourd'hui la reprise du dialogue interrompu par les groupes d'opposition en Bolivie au sujet du recensement national de la population et du logement.

Nous encourageons la volonté des parties d'assurer un échange constructif et des discussions de bonne foi qui mèneront à des accords durables fondés sur le consensus, a déclaré l'organisation dans un message publié sur son profil Twitter.

Le gouvernement du président Luis Arce et le comité interinstitutionnel en faveur d'une grève illimitée dans le département de Santa Cruz ont entamé la veille des pourparlers en vue de parvenir à un pacte sur le recensement.

Les autorités nationales ont proposé de mener le processus en avril 2024 et, sur la base des résultats préliminaires, de redistribuer les ressources à toutes les régions en octobre de la même année.

Le Comité a exigé que l'exercice soit réalisé en 2023 et, après une suspension de séance au cours de laquelle il a unifié sa position avec d'autres dirigeants de l'opposition du Comité Cívico Pro Santa Cruz, le gouverneur Luis Fernando Camacho a abandonné les pourparlers.

Ce jour, le journal dominical La Época a averti que la grève des groupes de pouvoir de Santa Cruz et leur rejet du dialogue visent à raccourcir le mandat de Luis Arce.

Ce qui est en cours est un nouveau coup d'État, même si l'interruption de la démocratie prend une forme différente de celle de novembre 2019, lorsque l'ancien président Evo Morales a été renversé, affirme l’hebdomadaire dans son éditorial.

Source: Prensa Latina