La Havane, 14 janvier, (RHC)- Le ministère public du Pérou a confirmé  qu'en plus des 40 civils tués lors des manifestations antigouvernementales, 329 Péruviens ont été arrêtés, sans qu'aucune solution au conflit ne se profile à l'horizon.

Le rapport de l'organe susmentionné précise que les prisonniers, dont un mineur, font l'objet d'une enquête pour des délits présumés contre l'administration publique, des émeutes, des violences, une résistance à l'autorité et une entrave au fonctionnement des services publics.

Le ministère public a fait état de 8 enquêtes pour déterminer les responsables des 42 décès (41 civils et un policier), auxquels s'ajoutent six autres pour des accidents liés aux actions de protestation.

En plus des pertes en vies humaines, le rapport du procureur général ajoute un total de 531 blessés, dont 355 civils et 176 policiers.

Un grand nombre de décès a été provoqué par balles. Selon une première appréciation des spécialistes en balistique, les balles semblent avoir été tirées par des fusils AKM comme ceux qu’utilisent les militaires.

Les gouverneurs de Punto, Apurimac et Cusco ont pour leur part exigé la démission immédiate de la présidente Dina Boluarte en raison de l’autoritarisme du gouvernement et de la brutale répression des manifestations anti-gouvernementales.

Les protestataires exigent également la libération de l’ex-président Pedro Castillo.

Source: Prensa Latina