La Havane, 19 janvier, (RHC)-  Des dirigeants politiques, sociaux et écologistes du Chili ont salué la décision du Comité des ministres chilien de rejeter le projet controversé de port minier de Dominga.  

La commission, composée des responsables des ministères de l'Environnement, de la Santé, de l'Énergie, des  Mines, de l'Économie et de l'Agriculture, a rejeté à l'unanimité le projet de 2,5 milliards de dollars d'Andes Iron visant à construire une usine d'extraction de fer et de cuivre et un terminal d'expédition au port de Dominga, dans la région de Coquimbo.

Il s'agit "d'une décision puissante et d'un engagement clair du président Gabriel Boric en faveur de la protection de l'environnement et de la diversité", a écrit la députée du parti communiste Karol Cariola sur son compte Twitter.

Dans son premier discours à la nation, le président Boric a exprimé sa position contre les initiatives minières qui détruisent le pays et les communautés.

Grâce à la mobilisation pour la défense de l'environnement, un projet minier qui causerait des dommages irréparables, ainsi que des conflits d'intérêts évidents, est maintenant rejeté, a réagi le législateur humaniste Tomas Hirsch.

Depuis sa présentation il y a 10 ans, le projet Dominga a suscité une controverse impliquant le précédent président, Sebastián Piñera, dont la famille a vendu le projet pour 152 millions de dollars à l'homme d'affaires Carlos Alberto Delano dans un paradis fiscal.

Le paiement devait être effectué en trois versements et le dernier était subordonné à la condition de ne pas établir de zone de protection environnementale à cet endroit.

Les communautés autochtones, les syndicats de pêcheurs, les entrepreneurs du tourisme, les agriculteurs et les organisations de l'Alliance Humboldt ont salué la décision du Comité des ministres et plaidé pour la création d'une zone marine protégée exempte d'industries à fort impact.

Source: Prensa Latina